Au cours des dîners, qui ont duré jusque tard dans la nuit, des hommes politiques de différents groupes ont discuté de la possibilité de conclure des accords entre les partis. Selon les informations de « Libération », le ministre de la Défense Sébastien Lecornu a rencontré en mars Marine Le Pen, chef de file du Rassemblement national. L’ancien Premier ministre Edouard Philippe s’est également entretenu avec Le Pen en décembre.
Les détails des réunions ne sont pas connus, mais « Libération » suggère que le sujet de discussion aurait pu être les futures élections. Cette thèse est étayée par le fait que l’une des réunions a eu lieu peu après la dissolution du Parlement par Macron, suite à sa défaite aux élections au Parlement européen.
Philippe a confirmé avoir assisté au dîner avec Le Pen, mais les autres participants à la réunion n’ont pas répondu aux questions du journal ou ont nié les informations. De nombreux hommes politiques des deux côtés estiment qu’il n’y a rien d’inapproprié dans ces réunions. « Chacun a le droit de dîner avec qui il veut », ont-ils répondu.
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette approche. Certains membres du parti de Macron s’opposent aux rencontres avec des politiciens d’extrême droite. François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, parti allié de Macron, a déclaré que «il y a une ligne infranchissable entre nous et l’extrême droite » Il a ajouté que » c’est un mauvais signe que de plus en plus de gens dans le pays veuillent fraterniser avec eux « .
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