« Une humiliation accablante » par Emmanuel Macron. « The Economist » à propos des élections en France

Mise à jour : les résultats officiels ont été annoncés après le premier tour des élections. Le Rassemblement national d’extrême droite et ses alliés ont obtenu 33,2 pour cent. voixle Nouveau Front populaire de gauche – 28 pour cent, le camp centriste du président Emmanuel Macron – 20 pour cent et les Républicains de droite – 6,6 pour cent.

« Une nouvelle ère dramatique a commencé en France dimanche 30 juin, lorsque le parti de droite de Marine Le Pen a pris une large avance au premier tour des élections à la chambre basse du Parlement », peut-on lire sur le site Internet de l’hebdomadaire économique et économique très lu. politique. Rappelons que le Rassemblement national de Le Pen a obtenu 34%, selon les sondages. votes au premier tour. Nouveau vote la semaine prochaine.

L’extrême droite est en passe de remporter 230 à 280 sièges sur les 577 que compte l’Assemblée nationale. Jusqu’à présent, il occupe 88 sièges. Cela ferait du RN le plus grand parti au Parlement.

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« Le projet décennal de Le Pen » porte ses fruits

« Mme Le Pen semble bénéficier de son projet d’une décennie visant à assainir son parti, à rendre ses députés présentables et à convaincre les électeurs qu’il ne s’agit pas seulement de manifestations bruyantes, mais aussi d’une question de pouvoir », écrit The Economist.

Elle se souvient que son groupe est issu du Front national, cofondé par son père et ancien membre de la Waffen-SS nazie. L’un de ses engagements est de supprimer le droit automatique à la nationalité française pour les enfants nés de parents étrangers sur le territoire français. « Il combine cela avec les promesses populaires de réduire la TVA sur les factures d’énergie de 20 à 5,5 pour cent, d’abaisser l’âge de la retraite et de rétablir l’impôt sur la fortune », peut-on lire.

« The Economist » estime qu’après les gouvernements successifs de droite, de gauche et du centre, « les électeurs, éternellement déçus par le pouvoir, semblent désormais prêts à choisir un grand parti qui n’a jamais gouverné auparavant ».

L’autorité du président français « sérieusement mise à mal »

« En revanche, le vote a été une humiliation cuisante pour l’alliance centriste du président Emmanuel Macron, l’Ensemble », souligne l’hebdomadaire économique.

Il rappelle que nombre de ses propres adjoints et alliés les plus proches, sentant une destruction imminente, ont été horrifiés par sa décision inattendue, le 9 juin, de convoquer des élections anticipées. C’est le résultat des sondages à la sortie des urnes, qui ont montré l’avantage du parti de Le Pen aux élections au Parlement européen. Macron espérait que cela renforcerait le mandat de gouvernement de son camp et déposséderait Bardella de ses armes. Les commentateurs y voient une tentative de « légitimer » le prochain gouvernement.

« Cette décision s’est retournée contre eux de façon spectaculaire. L’Ensemble a reçu 20,3 pour cent. votes à travers le pays. Il devrait perdre plus de la moitié de ses 250 sièges ; Les prévisions d’Ipsos suggèrent qu’il pourrait conserver jusqu’à 70 à 100 sièges », lit-on plus loin.

« The Economist » écrit qu’un des adjoints de Macron a qualifié cela de « désastre total ». L’hebdomadaire ne doute pas que le premier tour de scrutin montre clairement que « le projet centriste de Macron et l’autorité politique du président sortiront de ces élections gravement endommagés ». Car même là où les candidats de Macron ont atteint le second tour avec 12,5 pour cent. électeurs inscrits, ils seront confrontés à un combat difficile.

Si l’alliance sous la bannière du RN obtient la majorité, le pays – comme l’écrit « The Economist » – évoluera vers une « cohabitation » inconfortable entre le président Emmanuel Macron et le nouveau gouvernement.

Ils ont chacun des points de vue diamétralement opposés sur presque tout, de la politique fiscale à l’Europe en passant par l’Ukraine et l’OTAN. La constitution de la Cinquième République, élaborée par Charles de Gaulle en 1958 précisément pour garantir une stabilité indispensable, pourrait être soumise à une rude épreuve, ajoute l’article.

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Henri Jordan

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