Virus monkeypox en Europe. Alerte sanitaire madrilène,

Les premiers cas de monkeypox ont été détectés plus tôt, incl. au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Portugal.

Le service de santé de Madrid attend de nouveaux résultats de laboratoire, mène une enquête épidémiologique et identifie d’éventuels contacts avec les patients.

Selon le ministère de la Santé, dans tous les cas, la transmission du virus s’est produite chez les jeunes hommes homosexuels par contact avec les muqueuses. Les personnes testées sont en observation en isolement à domicile.

Comme l’a souligné Klara Sonden de l’Autorité suédoise de santé publique, « une personne infectée n’est pas gravement malade, mais est sous soins médicaux ». On ne sait pas où la transmission du virus a eu lieu et une enquête est en cours.

Le bureau a annoncé qu’il soumettrait une demande au gouvernement pour classer le monkeypox comme une maladie « dangereuse pour la société ». Il s’agit de permettre l’introduction d’une obligation de déclaration de maladie et d’isolement.

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), des infections similaires ont été signalées ce printemps au Royaume-Uni et au Portugal.

Le monkeypox est une zoonose infectieuse très rare, endémique du continent africain, où certains rongeurs la transmettent aux singes et ces derniers à l’homme. Le virus ne se propage pas facilement entre les personnes et l’infection se produit le plus souvent par contact étroit avec une personne malade, ses fluides corporels, y compris la salive.

La maladie se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires, une hypertrophie des ganglions lymphatiques et une éruption cutanée semblable à la varicelle sur le corps. La mortalité est estimée entre 1 et 10 %.

Il n’y a aucun moyen de traiter la variole du singe, la maladie disparaît d’elle-même. Le vaccin contre la varicelle peut aider.

Grażyna Opińska / PAP / Jagoda S.

Josée Perreault

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