Lescure estime que dans le cadre du Plan directeur de l’énergie (PPE) 2024 – qui définit les stratégies de gestion de l’ensemble du secteur énergétique en France – chaque branche du secteur s’est fixé des objectifs. L’objectif commun est d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050.

Dans une interview publiée jeudi, Lescure a souligné l’importance de l’énergie nucléaire. « Nous devons revenir au niveau de production d’énergie nucléaire que nous avions il y a quelques années », a-t-il déclaré. L’investissement qui permettra cela est la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR2.

La PPE consiste à augmenter la production d’énergie des parcs éoliens offshore grâce à la construction de 1 000 nouvelles éoliennes. Il en va de même pour le secteur de l’énergie photovoltaïque. Il est prévu d’obtenir cinq fois plus d’énergie solaire qu’auparavant. Lescure a rappelé que pour y parvenir, il faudrait augmenter la production nationale de panneaux photovoltaïques.

Pour mettre en œuvre ces investissements qui – comme l’a prévenu Lescure – suscitent beaucoup d’émotions dans le débat public, « des invitations seront envoyées cette semaine pour des consultations publiques sur la nouvelle PPE ». Pour que le plan soit approuvé, il devra passer par des consultations publiques, qui dureront deux à trois mois, et les résultats seront connus à l’automne de cette année, a-t-il annoncé.

Lescure compare les investissements que la France doit réaliser pour atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 avec ceux réalisés dans les années 1960, 1970 et 1980. C’est alors que furent construits les autoroutes, les infrastructures nucléaires actuelles et les trains à grande vitesse (TGV). Cependant, pour que le plan soit mis en œuvre avec succès, le gouvernement doit compter sur le soutien des parlementaires, qui ont le dernier mot sur de nombreux investissements – a souligné Lescure.(PAP)

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