« Bruxelles recrute actuellement de nouveaux collaborateurs dans des domaines tels que l’espace, la défense et l’économie, à travers un processus de sélection qui comprend des tests effectués uniquement en anglais », écrit Politico. Selon Paris, cela constitue une discrimination à l’égard des candidats qui ne parlent pas anglais.

De telles opinions devraient être exprimées non seulement par les Français, mais aussi, entre autres, par les Italiens qui affirment qu’« il ne s’agit pas d’une position contre une langue spécifique, mais en faveur du multilinguisme ».

Les règles de l’UE stipulent que tous les citoyens de l’UE doivent être traités de manière égale, quelle que soit leur nationalité – rappelle le portail, ajoutant que le président français Emmanuel Macron s’efforce d’augmenter l’utilisation du français ; la question « se répercute dans le débat national sur la perte d’influence mondiale de la France ».

« Paris a fait pression pour maintenir le français comme lingua franca (langue utilisée entre différents groupes linguistiques de personnes – PAP) dans l’UE. Lorsque la France a assumé la présidence du Conseil de l’UE en 2022, il a été décidé que toutes les réunions et notes préparatoires se dérouleraient en français », rappelle Politico.

Le français est l’une des 24 langues officielles de l’UE ; de manière informelle, il est également considéré comme l’une des trois langues de travail (avec l’anglais et l’allemand) de la Commission européenne.

Selon le site Internet, la Cour de justice de l’UE devrait rendre une décision sur cette question d’ici un an. Auparavant, elle avait invalidé les concours de l’Office européen de sélection du personnel (EPSO) en raison de restrictions linguistiques en matière de sélection, statuant en faveur de l’Italie et de l’Espagne dans des cas similaires.

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