Des comptes moins chers grâce au Nigeria ? Le gaz liquéfié que Bruxelles (et Eni) aime

Pas seulement les États-Unis et le Qatar. La Commission européenne se précipite pour trouver des sources alternatives d’approvisionnement en gaz à la Russie (menacée par les tensions autour de l’Ukraine) pour alléger la hausse des factures énergétiques annoncé qu’il pourrait y avoir bientôt un accord avec le Nigeria sur le GNL, un gaz naturel liquéfié dont le pays africain est un important producteur.

L’Union européenne et le Nigéria, a déclaré Margrethe Vestager au vice-président de la Commission européenne, après avoir rencontré le vice-président nigérian Yemi Osinbay à Abuja, « ont reconnu l’importance des relations énergétiques » entre eux et sont déterminés à « explorer toutes les possibilités d’un approvisionnement accru ». gaz naturel liquéfié du Nigeria vers l’UE. Une réunion technique sera convoquée prochainement », a-t-il ajouté.

Selon plusieurs experts, le Nigeria est l’un des pays producteurs de pétrole et de gaz avec les marges de croissance les plus élevées au monde. Les multinationales du secteur ont certes mis l’accent sur les réserves africaines, dont Eni qui détient, entre autres activités, une participation de 10,4 % dans Nigeria Lng, un consortium qui comprend le néerlandais Shell, le français Total et le nigérian Nnpc Energy Company en plus du groupe italien.

Le consortium exploite la plus grande centrale électrique au gaz naturel liquéfié d’Afrique, expliqueIl a jouésitué sur l’île de Bonny, qui dispose d’une « capacité de production de 22 millions de tonnes de GNL par an, soit l’équivalent d’environ 35 milliards de mètres cubes de gaz livrés par an », écrit Eni elle-même. En décembre 2019, le géant italien a signé un accord avec ses partenaires pour augmenter encore la production de l’usine d’ici 2024 : explique Eni sur son site internet.

Un éventuel accord UE-Nigeria serait donc une excellente nouvelle pour cet élargissement. Les discussions entre Bruxelles et les autorités de Lagos semblent bien avancées. Au cours de sa mission au Nigéria, Vestager a également annoncé un paquet de l’UE de 820 millions d’euros pour soutenir l’économie numérique de l’économie africaine d’ici 2024. Le soutien, selon Bruxelles, contribuera à renforcer la connectivité sécurisée, à numériser les services publics, à soutenir l’entrepreneuriat et le développement des compétences numériques, tout en promouvoir une approche anthropocentrique et un cadre démocratique de gestion de la technologie.

Henri Jordan

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