« Le monde est confronté à des menaces de plus en plus complexes en matière de sécurité, de changement climatique et de cybermenaces. Le rôle de notre diplomatie reste simple : nous devons protéger nos intérêts et défendre nos principes et valeurs universelles, a déclaré le président aux ambassadeurs.
Macron a remercié les diplomates pour leur travail, souvent effectué dans des conditions difficiles, citant l’exemple de l’ambassadeur au Niger, Sylvain Itte. Vendredi, la junte militaire au pouvoir à Niamey a exigé qu’Itte quitte le Niger dans les 48 heures.
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Dirigée par le général Abdourahamane Tchiani, la junte a renversé fin juillet le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.un allié des pays occidentaux. Tchiani utilise largement la rhétorique anti-française et accuse Paris de planifier une intervention militaire aux côtés du bloc régional de la CEDEAO.
Notre politique est juste. Elle repose sur le courage du président Bazoum et le dévouement de notre ambassadeur sur le terrain, qui reste là malgré toutes les pressions, malgré toutes les pressions de ces autorités illégales », a souligné Macron.
Il a ajouté que la politique française envers l’Afrique doit être dénuée de « paternalisme » et de « toute faiblesse » qui, selon lui, ont été démontrées lors des derniers coups d’État militaires dans la région du Sahel.
Le président français a également abordé la question de l’énergie nucléaire en Europe, soulignant que négliger le rôle de ce secteur en Europe serait une « erreur historique ». Il a ajouté qu’il s’agit d’un point sur lequel la France n’est pas d’accord avec l’Allemagne, qui a fermé ses dernières centrales nucléaires actives cette année.
Macron a également évoqué le « risque d’affaiblissement » de l’Europe et de l’Occident face aux défis mondiaux, à une réalité « plus compliquée » et à la montée de nouvelles « grandes puissances internationales ».
L’Union européenne doit donc « accepter une plus grande intégration », même à « des vitesses différentes », pour « évoluer sur les questions fondamentales », a souligné le dirigeant français.
« Je peux vous assurer que le développement d’une UE à 27 est assez compliqué sur des questions fondamentales », a déclaré Macron. Comme il l’a ajouté, « ce ne sera pas plus facile dans un groupe de 32 ou 35 pays (…), nous avons donc besoin d’audace pour accepter plus d’intégration dans certains domaines, et peut-être à plusieurs vitesses pour l’Europe ».
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