En France, les néonicotinoïdes ont été autorisés en urgence

En France, les agriculteurs peuvent désormais planter des semences de betteraves traitées aux néonicotinoïdes.

L’autorisation d’urgence pour les substances actives imidaclopride et thiaméthoxame est entrée en vigueur début février et est valable 120 jours, comme l’année précédente.

Cependant, j’accepte les termes

Le consentement est encore lié à de nombreuses conditions, dont le type de récolte ultérieure. L’année suivant la betterave, seules les plantes peu attractives pour les pollinisateurs sont autorisées, y compris les céréales, à l’exception du maïs qui ne peut être semé qu’après une pause d’un an.

Les cultures telles que le colza, le haricot mungo et d’autres cultures favorables aux abeilles ne peuvent être cultivées que trois ans après le traitement de la betterave à sucre.

Le gouvernement français a souligné que les autorisations d’urgence étaient fondées sur des critères scientifiques et approuvées par l’organisme de réglementation requis par la loi. Il n’existe pas d’alternatives efficaces pouvant être suffisamment explorées en 2022.

Des travaux sont en cours sur une solution de contournement

Selon le ministère de l’Agriculture, le développement d’une solution alternative avance. Un an après le début du programme, tous les projets ont démarré et ont progressé. Plusieurs solutions ont émergé lors des essais en champs pour réaliser des tests qui, sans néonicotinoïdes, permettront de lutter contre les maladies du jaunissement en betterave sucrière d’ici 2024 au plus tard.

Dans ce cadre, l’accompagnement des cultures pour « effrayer » les pucerons, la sélection des variétés de betteraves, la protection biologique des plantes et la promotion des insectes auxiliaires sont évoqués. Selon le département, des alternatives sont testées sur 500 hectares, qui seront complétés par 250 hectares sur des fermes de démonstration cette année et l’année prochaine.

Des producteurs pas entièrement satisfaits

Selon le ministère, un mécanisme de stabilisation des revenus est également en cours, qui vise à compenser la perte de revenus des planteurs de betteraves. Il étudie également dans quelle mesure la proportion de semences de betteraves traitées aux néonicotinoïdes peut être réduite lors du semis sans compromettre la protection des cultures.

Comme prévu, l’Association des producteurs de betteraves (CGB) a salué l’approbation d’urgence. Cependant, il a critiqué les exigences pour les cultures ultérieures. Les restrictions obligeraient de nombreux agriculteurs à adapter une rotation de cultures spécifique, ce qui entraînerait une baisse de la culture de la betterave à sucre ou conduirait à une mauvaise rotation des cultures.

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Henri Jordan

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