Macron a d’abord soutenu l’idée de nouvelles solutions juridiques sur cette question dans un entretien du week-end avec les quotidiens français « La Croix » et « Libération ». Le projet de loi sera discuté par le gouvernement en avril et présenté au Parlement en mai. Toutefois, comme le souligne « Le Figaro », les travaux pourraient prendre un an.
« Avec ce texte (de loi), nous sommes face à la mort », a déclaré le président français.
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Selon lui, « l’aide à mourir » serait disponible sous « conditions strictes ». Il sera réservé aux Français majeurs « atteints d’une maladie grave et incurable » et capables de prendre une décision éclairée.
Toutefois, la nouvelle loi ne couvrira pas les personnes souffrant de maladie mentale ou, par exemple, de la maladie d’Alzheimer.
Comme le rappelle Reuters, la Suisse, la Belgique et les Pays-Bas ont déjà adopté des réglementations autorisant l’euthanasie dans certains cas.
En avril 2023, Macron a annoncé la création de la loi dite sur la fin de vie. Il n’a cependant pas fait de commentaire à ce moment-là. Il a commenté les résultats de plusieurs mois de travail de la Convention citoyenne sur l’euthanasie, dont la majorité des membres ont soutenu sa mise en œuvre.
Le président a annoncé la présentation d’un projet de loi sur l’euthanasie peu après la décision des deux chambres du Parlement français d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. (BOUILLIE)
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