Une caution sera demandée aux grimpeurs qui tentent de gravir le Mont Blanc par la voie populaire en France, via le village de Gouter. Jean-Marc Peillex, le maire de Saint-Gervais-les-Bains, a qualifié les tentatives non professionnelles d’atteindre le sommet de « jeu de roulette russe ».

Les guides ont suspendu les travaux sur la route à la mi-juillet en raison d’éboulement, et les autorités locales déconseillent à plusieurs reprises d’utiliser cette entrée. La chaleur intense et durable a rendu les conditions sur la montagne encore plus dangereuses, a rapporté le journal britannique Guardian.

Dans un communiqué publié sur Twitter, Peillex a écrit que de nombreux « pseudo-alpinistes » ont ignoré les avertissements. Il a cité l’histoire de cinq touristes roumains qui ont tenté de gravir le Mont Blanc « en short, baskets et chapeaux de paille » et ont été refoulés par des gardes forestiers.

« Les gens veulent grimper avec la mort dans leur sac à dos. Alors anticipons les coûts de leur sauvetage et de leur inhumation, car il est inacceptable que les contribuables français paient la note à leur place », a déclaré Peillex.

Le débat sur la sécurité des expéditions en montagne s’est intensifié en Europe début juillet après la mort de 11 personnes après la rupture d’un glacier du massif de la Marmolada, le plus haut sommet des Dolomites italiennes. Après l’accident, les maires des villes environnantes ont fermé les principales entrées du massif montagneux pour des raisons de sécurité, mais certains alpinistes ont tenté de contourner l’interdiction.

Le Mont Blanc, à 4807 m d’altitude, également connu comme le toit de l’Europe, est situé à la frontière italo-française-suisse.(PAP)

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