Le patron de la CFDT, Laurent Berger, réitère qu’il est prêt à négocier avec le gouvernement sur la réforme des retraites, qui a fait passer l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. La nouvelle patronne de la CGT, Sophie Binet, souligne sa ferme opposition à la réforme, mais n’exclut pas de parler d’augmentation des salaires.

Le secrétaire général de la CFTC, Cyril Chabanier, a assuré que les syndicats se réuniront avec le gouvernement pour discuter du pouvoir d’achat et des salaires, car ce sont les problèmes numéro 1 auxquels sont confrontés les Français face à l’inflation.

Comme la CGT, Force ouvrière fait partie des syndicats qui entendent continuer à faire pression sur l’exécutif pour annuler la réforme des retraites. « Cette loi a été annoncée, mais elle n’a pas encore été appliquée », souligne le secrétaire général du syndicat Frédéric Souillot.

« Nous nous battons toujours », assure le socialiste Olivier Faure. « Il y a une différence entre la légalité et la légitimité », plaide le premier secrétaire du PS et rappelle que l’adoption de la loi sur les retraites et son approbation par le Conseil constitutionnel ne doivent pas empêcher la poursuite du mouvement de contestation.

Le leader de la France indomptée, Jean-Luc Mélenchon, reste ferme dans son opposition à la réforme, annonçant de nouvelles manifestations et initiatives parlementaires au sein de la coalition de gauche Nupes.

« Ce n’est pas le dernier combat, ce n’est pas une grande finale. Nous continuerons aussi longtemps que nécessaire, peut-être sous d’autres formes », a déclaré Marine Tondelier, secrétaire nationale de la coalition écologiste EELV.

De Paris Katarzyna Stańko (PAP)

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