France : trois personnes tuées et plusieurs blessées dans une attaque au couteau à Nice

Selon des sources policières citées par l’AFP, deux personnes – un homme et une femme – sont mortes dans la basilique Notre-Dame, et la troisième, grièvement blessée, est décédée dans un bar voisin où il s’était réfugié.

Le maire de Nice, Chrisian Estrosi, s’est immédiatement rendu sur les lieux de l’attentat et a annoncé sur Twitter que l’auteur des faits avait été arrêté et que « tout indique qu’il y a eu un attentat terroriste dans l’enceinte de la basilique Notre-Dame ». Estrosi a déclaré que l’agresseur avait crié à plusieurs reprises « Allahu Akbar ! (Dieu est grand), même après avoir été arrêté par la police.

La police a transporté le terroriste abattu à… hôpital.

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête sur cette attaque.

L’attaque s’est produite jeudi vers 9 heures du matin. La zone autour de la basilique Notre-Dame était séparée par un cordon de police ; les officiers étaient équipés d’armes automatiques. Des témoins ont parlé de la panique qui a éclaté après l’attaque.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a activé une cellule de crise en lien avec l’attentat. Cela s’est produit dans une situation de menace terroriste accrue, comme l’a signalé le délégué dans une note il y a deux jours.

Le palais de l’Élysée a annoncé que le président français Emmanuel Macron se rendrait à Nice jeudi.

Le maire de Nice a déclaré que tout devait être fait pour « détruire définitivement l’islamofascisme sur notre territoire ». « Assez, c’est assez, il est désormais temps pour la France de s’affranchir des lois de la paix et de détruire enfin l’islamofascisme sur notre territoire », a-t-il souligné.

Il a appelé à « surveiller ou fermer toutes les églises, ainsi que tous les autres lieux de culte de la ville ».

Estrosi a ajouté que l’une des victimes, « une femme, a été agressée de la même manière que Samuel Paty », confirmant de précédentes informations de sources policières. Le maire de Nice a évoqué la décapitation du professeur d’histoire Paty, perpétrée le 16 octobre par un islamiste tchétchène, qui a ensuite été tué par la police.

Les députés de l’Assemblée nationale, la chambre basse du parlement français, ont observé une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat.

La chef du Rassemblement national d’extrême droite, Marine Le Pen, a publié une déclaration à propos de l’attentat et a exigé la fermeture de « toutes les organisations radicales » à caractère islamique. «C’est une idéologie qui représente une menace pour nous (…). Rien n’a été fait en ce sens depuis des années », a souligné Le Pen, appelant à « la protection des Français ». L’attaque a été fermement condamnée par un représentant du Conseil français du culte musulman (DFCM). « En signe de deuil et de solidarité avec les victimes et leurs proches, j’appelle tous les musulmans de France à annuler toutes les célébrations du Mawlid », qui commémore la naissance de Mahomet.

Josée Perreault

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