Grève dans les raffineries françaises, files d’attente dans les stations-service

Une grève organisée par le syndicat d’extrême gauche CGT a interrompu le travail dans quatre des plus grandes raffineries de France. Il a été annoncé à l’appui d’une demande d’augmentations salariales pour atténuer les effets d’une inflation élevée. L’action de protestation, qui a commencé la semaine dernière, a duré tout le week-end, ont informé les représentants de la CGT et ajouté que depuis samedi, il n’y a eu aucune réponse de la direction de TotalEnergies à l’appel du syndicat à entamer des négociations.

La CGT est prête à entamer des négociations sur un dossier à partir de lundi 10 octobre : hausses de salaires, report des revendications pour l’emploi et l’investissement, indique une lettre ouverte au président de la compagnie pétrolière française Patrick Pouyanné. « Pour sortir de la situation de confinement, nous réitérons notre demande d’ouverture de négociations et espérons que celle-ci vous parviendra enfin. Nous sommes prêts à les démarrer à partir de lundi avec la seule revendication – les salaires », a déclaré Eric Sellini, coordinateur CGT chez TotalEnergies, dans la lettre.

Le CGR exige une augmentation de salaire de 10 %. en 2022 : 7 % pour couvrir l’inflation et 3 %. dans le cadre du partage des richesses, la société ayant généré un bénéfice de 10,6 milliards de dollars au premier semestre. La direction, de son côté, a rappelé qu’elle avait déjà accordé des réajustements de 3,5 % en moyenne cette année. et assume une rencontre avec le syndicat le 15 novembre pour discuter de l’échelle salariale 2023.

La grève a entraîné 20 pour cent avec env. 4 000 stations-service en France n’ont rien à échanger, et les stations qui avaient des stocks d’essence et de diesel ont introduit diverses restrictions. Certains vous permettaient d’acheter seulement 30 litres de carburant, d’autres bloquaient les pompes jusqu’à ce que le compteur atteigne 30 euros. Nulle part il n’était permis de mettre du carburant dans des bidons. Les Français ont commencé à faire la queue dans ces gares la nuit. Le président Emmanuel Macron, resté à Prague lors d’un sommet officieux de l’UE, a exhorté ses compatriotes à ne pas paniquer. Lors de conversations avec des journalistes, les gens ont expliqué qu’ils devaient avoir du carburant, car ils se rendent au travail tous les jours, emmènent les enfants à l’école, en province les infirmières parcourent plusieurs dizaines de kilomètres par jour pour s’occuper des patients qui ne sortent pas de la maison.

Le gouvernement a déjà pris des mesures pour faciliter l’approvisionnement en carburant des stations. Il a accepté deux décrets. Le premier autorisait le transport exceptionnel de carburant dans des camions-citernes le week-end et le lundi, le second supprimait les restrictions sur les horaires de travail des chauffeurs de ces véhicules. Dans le même temps, Elisabeth Borne Primes a demandé à la direction de l’entreprise et au syndicat CGT de régler au plus vite ce conflit. La ministre de l’Énergie, Agnès Pannier-Runacher, a déclaré que le gouvernement faisait de son mieux pour ramener la situation à la normale dès que possible. Son ministère a rapporté que samedi à 13h, 20,7% des stations-service manquaient d’au moins un type de carburant. Selon les calculs de Reuters, la grève dans les raffineries a réduit la production de carburant de plus de 60 %.

Henri Jordan

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