La France tente d’établir des relations plus étroites avec l’Arménie alors qu’elle ne veut plus compter sur le soutien russe.
Lors de sa visite en Arménie mardi, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a annoncé que Paris avait accepté de fournir du matériel militaire au pays du Caucase, qui a décidé d’abandonner la position arménienne au Haut-Karabagh. Suite au succès de l’offensive azerbaïdjanaise dans cette région, environ 100 000 personnes ont fui la région. personnes, presque toute sa population actuelle.
Dans ce contexte, le chef de la diplomatie française a décidé de rencontrer non seulement le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, mais également des réfugiés du Haut-Karabakh, notamment des patients brûlés et blessés à la suite de l’explosion d’une station-service.
« Je voudrais déclarer publiquement que la France a accepté de futurs contrats avec l’Arménie qui permettront la fourniture d’équipements militaires à l’Arménie pour assurer sa défense. » – cité par Euronews. Elle a ajouté : « Je ne peux pas fournir plus de détails pour le moment ».
La France mène traditionnellement une politique pro-arménienne, ce qui s’explique par la présence d’une diaspora arménienne importante et relativement influente dans ce pays européen. Dans le contexte de la défaite historique des Arméniens dans la question du Karabakh, Paris tente d’exploiter le symptôme de plus en plus profond de la scission entre l’Arménie sous le règne de Nikol Pashinyan et la Russie. Le camp de Pashinyan accuse Moscou de manquer de soutien réel, malgré le fait que les deux pays appartiennent à la même alliance, l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC).
Pashinyan est également idéologiquement favorable au rapprochement avec l’Occident, ce qu’il a indiqué lors de sa prise de pouvoir après la révolution de rue en 2018. De nombreux commentateurs estiment que c’est précisément la raison pour laquelle il n’a pas reçu davantage de soutien de la Russie dans le conflit avec l’Azerbaïdjan.
Le 19 septembre, les troupes azerbaïdjanaises lancent une nouvelle offensive sur le Haut-Karabakh. L’Arménie et les soldats de maintien de la paix russes ne sont pas intervenus. Les forces de la république non reconnue se sont effectivement rendues un jour plus tard. Peu de temps après, les structures de la République du Haut-Karabagh se sont complètement effondrées. Le 28 juin, son chef officiel, le président Samvel Shahramanian, a signé un décret portant auto-dissolution de ses organes. Il était censé exister d’ici la fin de cette année.
euronews.com/kresy.pl
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