La France entre dans la course hypersonique

Suivant la tendance croissante à rechercher un avantage en termes de vitesse face aux systèmes de défense antimissile multicouches, d’autres pays envisagent d’acquérir des systèmes de manœuvre de combat capables de voler à des vitesses bien supérieures à Mach 5. Récemment, la France a également été incluse dans ce groupe. , dont l’idée est de devenir réalité dans le cadre d’un projet appelé V-MaX (Véhicule de manœuvre expérimental – Véhicule de Manœuvre Expérimental). Selon l’hypothèse de base, le démonstrateur de la nouvelle arme serait achevé d’ici 2021. La condition pour la mise en œuvre réussie du projet est un vol d’essai réussi du véhicule.

La première mention du début des travaux sur le « véhicule planeur hypersonique » français est apparue le 21 janvier de cette année. dans une déclaration publique de la chef du ministère local de la Défense, Florence Parly. « De nombreux pays tentent de se les procurer[armeshypersoniques–rédacteurenchef)etnoussavonségalementcommentlesdévelopper»adéclaréleministreParly »niemożesobietutajpozwolićnazwlekanie”[armashipersônicas–notadoeditor)etambémtemosoconhecimentosobrecomodesenvolvê-las”declarouoMinistroParlyElaadmitiuqueaFrança“nãopodesedaraoluxodeatrasaraqui”[brońhipersoniczną–przypred)mytakżemamywiedzęjakjąrozwijać »–zadeklarowałaministerParlyPrzyznałaprzytymżeFrancja »niemożesobietutajpozwolićnazwlekanie”

Le consortium ArianeGroup, auquel participent les sociétés communes Airbus et Safran, garantira le bon déroulement et la continuité des travaux sur le véhicule hypersonique français. Selon les dernières spéculations, le point de départ des travaux ultérieurs sur le véhicule hypersonique prévu sera le projet de missile air-sol ASN4G (Air-Sol Nucléaire 4ème génération), développé pour remplacer les missiles aériens à moyenne portée ASMP actuellement utilisés (Air-Sol Moyenne Portée). Initialement préparé pour atteindre des valeurs plus élevées de vitesses supersoniques (Mach 4-5), l’ASN4G permettrait une attaque nucléaire depuis le pont des chasseurs Rafale français, avec la capacité de voler à des vitesses allant jusqu’à Mach 8 à des distances bien supérieures à 1 000. km. .


Le missile ASMP, en service depuis 1986, est capable de voler à une vitesse de Mach 3 et sa portée effective atteint une distance d’environ 500 km. Son successeur attendu aurait des paramètres similaires à ceux du Kh-47M2 Kindzhal russe, conçu pour être capable de voler à des vitesses de Mach 5 à Mach 10, basé sur le missile balistique terrestre Iskander. Sa variante aéronautique, Kindzhal, peut être emportée par des intercepteurs MiG-31 et, à l’avenir, également par des bombardiers Tu-22M3M. Dans une classe similaire, la Russie a également introduit le missile de croisière antinavire 3M22 Zirkon.


Comme l’admettent les représentants du ministère français de la Défense, l’objectif principal du programme hypersonique national est de maîtriser les manœuvres dynamiques à des vitesses de croisière extrêmement élevées. « C’est la différence fondamentale avec le vol selon une trajectoire balistique : immédiatement après avoir atteint la vitesse de croisière, la vitesse, l’altitude et la courbe sont manipulées, créant une trajectoire qui rend l’interception difficile », indique un rapport de la DGA (Agence française de l’armement).Direction générale de l’armement). La même autorité admet également que la France dispose actuellement d’une expérience très limitée dans la production de missiles hypersoniques. Malgré cela, le délai de mise en œuvre du projet V-MaX est décrit comme étonnamment proche pour ce type de projet.

Henri Jordan

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