La France interdit les animaux sauvages dans les cirques. On les dérange pas, le patron se défend

Le Parlement français a voté l’interdiction de l’élevage, l’achat ou la vente et la représentation d’animaux sauvages dans les spectacles de cirque, ainsi que l’interdiction de l’élevage de visons en vertu d’une nouvelle loi sur la protection des animaux.

Les nouvelles mesures, qui affectent les animaux sauvages tels que les lions, les tigres ou les ours, entreront en vigueur d’ici deux ans. La violation de la loi entraînera sept ans de prison, informer Sécurité.

La loi n’a pas encore été signée par le président Emmanuel Macron. Le règlement rappelle non seulement les cirques et les fermes à fourrure de vison, mais aussi les dauphins, où les représentations en direct avec ces mammifères marins seront désormais interdites.

Macronova strana La République En Marche ! (la république bouge) a décrit la loi comme une « étape historique dans la lutte pour les droits des animaux », et la décision du législateur a été appréciée par les militants des droits des animaux et les militants.

Par exemple, l’actrice et militante des droits des animaux Brigitte Bardot considère la nouvelle loi comme un « progrès significatif », écrit le Guardian. Mais il y a aussi des voix que le gouvernement pourrait aller plus loin.

Outre les actes visant les cirques et les élevages d’animaux à fourrure, la norme porte également la peine maximale pour cruauté à cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros (1,9 million de couronnes). Les règles pour la vente d’animaux de compagnie seront également renforcées.

Le co-auteur juridique Loïc Dombreval a reconnu du côté de Macron que les auteurs n’avaient pas inclus d’autres questions controversées dans la loi. La loi a peut-être obtenu le soutien de tous les partis dans les deux chambres du parlement. « La journée sera certainement sur des sujets sensibles comme la chasse, la tauromachie ou certaines pratiques agricoles », a déclaré le législateur et vétérinaire Dombreval.

Selon le Guardian, la plupart des Français interrogés ont soutenu l’interdiction des spectacles d’animaux sauvages dans les cirques. Par le passé, des dizaines de villes à travers le pays se sont opposées à ces entreprises et les ont empêchées d’opérer sur leur territoire.

L’impulsion pour une répression contre les cirques a émergé ces dernières années. En 2017, la tigresse Meva s’est échappée des cages du cirque Bormann-Moreno et arpentait les rues de Paris. Le propriétaire de l’entreprise a alors décidé de tirer sur l’animal pour la sécurité publique.

Le pays a ensuite été choqué par deux cas d’animaux de cirque affamés. En 2019, l’ours Mischa meurt après avoir été sauvé d’un cirque, et le cas du lion mâle Jon du cirque Cirque de Paris s’avère un peu plus heureux.

Pendant longtemps, les protecteurs français des animaux ont prêté attention aux conditions difficiles, sous la pression desquelles le propriétaire du lion a finalement été transféré. Les vétérinaires ont découvert plus tard que le lion gravement mal nourri avait de multiples blessures sur tout le corps, y compris des dents déchirées, et avait dû amputer sa queue, blessant l’animal affamé, écrivez Soleil.

La France a rejoint une vingtaine de pays européens, qui ont interdit ou considérablement réduit l’utilisation des animaux à des fins de divertissement. Mais les écologistes et les groupes de défense des droits des animaux veulent également de nouvelles lois pour améliorer les conditions dans les fermes industrielles.

Le groupe de défense des droits des animaux L214 a demandé la protection des législateurs pour « plus d’un milliard d’animaux d’élevage intensif » en France. Le groupe a salué la nouvelle loi, mais a déclaré que les législateurs étaient « moins audacieux ».

En France, les membres de L214 sont connus pour s’être infiltrés dans des abattoirs ou des élevages de volailles, où ils reçoivent souvent des preuves choquantes de cruauté envers les animaux. Le groupe a longtemps cherché à mettre fin à l’agriculture qui produit du pâté de foie gras en France, où les agriculteurs nourrissent artificiellement principalement des oies et des canards. Cependant, la nouvelle loi ne réglemente en aucune façon ce domaine.

Les propriétaires de cirque, estimés à environ 120 en France, ont protesté contre l’adoption de la loi.

« C’est une loi sans fondement car il n’y a pas d’animaux maltraités dans notre cirque. » Devis Kerwiche Stanice Deutsche Welle.

Lazarus Abraham

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