La France interdit les réseaux sociaux pour les enfants Facebook, Instagram, Whatsapp ou TikTok

La France a adopté une loi en vertu de laquelle elle peut exiger des solutions des plateformes numériques qui imposent un âge minimum d’enregistrement pour les utilisateurs. L’auteur de la loi, le député centriste Laurent Marcangeli, la justifie par la nécessité de protéger les enfants des effets négatifs de l’utilisation des réseaux sociaux. « Nous voulons essayer de réguler un monde qui n’a pas de règles », a déclaré le député.

Conformément à la réglementation, l’ouverture d’un compte sur un site de réseau social par des adolescents âgés de 13 à 15 ans nécessiterait le consentement formel des parents ou tuteurs. Les plateformes doivent ensuite vérifier que l’âge fourni lors de l’inscription est correct. Un outil de vérification certifié par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle Arcom doit être utilisé à cet effet.

Les géants du numérique risquent des amendes pouvant aller jusqu’à 1 % de leur PIB s’ils enfreignent les règles. son revenu annuel.

La France veut lutter contre le « partage »

La France prépare également une nouvelle loi qui protégera davantage la vie privée des enfants et luttera contre le phénomène de « partage » – la publication de photos d’enfants sur les réseaux sociaux sans leur volonté. Selon les législateurs, les nouvelles réglementations visent également à protéger les enfants contre la cyberintimidation (y compris les abus sexuels) et les abus dans le monde numérique et réel.

Selon plusieurs études, l’image de l’enfant moyen en France est partagée 1 300 fois en ligne avant l’âge de 13 ans. 91% des parents et des tuteurs ont téléchargé une photo de leur enfant en ligne avant que l’enfant n’ait cinq ans.

Le parti du président Emmanuel Macron postule une nouvelle obligation pour les parents et tuteurs légaux – de garantir aux enfants une intimité totale, y compris la protection de l’image. Dans les cas extrêmes de manquement à cette obligation, les juges aux affaires familiales priveraient même les parents de leur autorité sur le droit à l’image de l’enfant. Politico a rapporté.

Le Sénat français va maintenant voter sur le projet de loi.

Henri Jordan

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