La France ne peut pas faire face aux problèmes causés par la migration massive

Selon certains députés de l’opposition française, la France est incapable de faire face aux problèmes matériels, humanitaires et sanitaires provoqués par les migrations massives.

Même si la vague migratoire vers l’Europe s’affaiblit, selon des rapports parlementaires, de plus en plus de demandeurs d’asile continuent d’arriver en France.

Le gouvernement français est impuissant face à l’afflux d’immigrés – déplore le quotidien « Le Figaro » dans le titre d’un article sur le nombre croissant d’étrangers vivant illégalement en France.

En 2015, environ un million de migrants sont arrivés en Europe via la mer Méditerranée. L’année dernière, ils étaient moins de 200 000 et cette année, ils seront 60 % de moins. – écrit l’auteur de l’article dans « Le Figaro », Jean-Marc Leclerc. Mais en même temps, souligne-t-il, citant un certain maire, que la France ne ressent pas l’affaiblissement de la « pression migratoire », car « à ceux qui viennent de Grèce, d’Italie et d’Espagne, il faut ajouter ces migrants qui sont renvoyés vers nous par l’Allemagne et pour la Belgique. »

La plupart des candidats au statut de réfugié politique en France sont des Afghans. Selon les autorités provinciales, la plupart d’entre eux viennent des pays voisins de l’UE où l’asile leur a été refusé. L’année dernière, l’Allemagne a accordé l’asile à 37 %. candidats d’Afghanistan, tandis qu’en France, les réponses positives dépassaient les 80 %.

Le journaliste du Figaro attire l’attention sur le problème, selon lui, négligé des Géorgiens et des Albanais demandeurs d’asile en France. Selon l’Office français des réfugiés, 10 000 demandes ont déjà été déposées depuis le début de l’année. de telles passes.

Étant donné que la Géorgie et l’Albanie sont des pays considérés comme « sûrs » par l’UE, leurs citoyens n’ont pratiquement aucune chance d’obtenir l’asile. Cela ne veut pas dire que la réponse est immédiate, ni qu’ils quittent la France immédiatement après l’avoir reçue. Citant des autorités, le journaliste suggère que l’une des raisons pour lesquelles les Géorgiens et les Albanais restent en France est qu’ils n’ont pas besoin de visa.

Un accord a été conclu avec l’Albanie pour améliorer l’expulsion de ses citoyens. En mars, le ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner s’est dit satisfait que l’accord ait réduit de 25 pour cent le nombre d’Albanais demandant l’asile en France.

Mais selon la police citée par « Le Figaro », cet accord est un mensonge, puisque les expulsés reviennent presque immédiatement.

Les députés Noël Barrot et Alexandre Holroyd, auteurs d’un rapport parlementaire sur l’immigration, l’asile et l’intégration, ont calculé que en décembre de l’année dernière, le nombre de familles bénéficiant d’une assistance pour les demandeurs d’asile a dépassé les cent mille. Selon la Cour des comptes française, les allocations et autres formes de financement des demandes d’asile en attente ont coûté au budget de l’État plus de 2 milliards d’euros en 2014. Ils étaient alors 65 000. Combien coûtent-ils maintenant qu’il y en a au moins 120 000 ? – demandent les députés.

L’un des candidats à la direction du Parti républicain de centre-droit, Guillaume Larrive, rejetant l’axiome selon lequel cette question doit être résolue au niveau européen, appelle les pays riverains de la Méditerranée à prendre le problème en main. Dans un entretien à la radio France Info, le député a appelé le président français Macron à organiser « un sommet des pays européens riverains de la Méditerranée afin de mettre fin à la situation actuelle », qui est – selon ses propres termes – un piège pour les pays. où arrivent les immigrés et « le malheur pour eux-mêmes ».

Il est clair pour l’homme politique que la France – comme il l’appelle « la puissance européenne en Méditerranée » – devrait prendre l’initiative de « réguler les flux d’immigrés », en créant « des structures d’accueil internationales temporaires sur la côte sud de la Méditerranée ». . « 

Evoquant les difficultés d’escale dans les ports pour les navires secourant les migrants en mer, Des politiciens, militants et commentateurs de gauche affirment que la France devrait avoir honte de son inaction lorsqu’elle ne permet pas aux survivants d’entrer sur son territoire..

Les mineurs célibataires constituent un problème particulier. La loi oblige l’administration française à leur assurer des soins matériels et pédagogiques, y compris l’éducation. Or, selon les militants des droits de l’Homme, cette obligation est rarement respectée par les institutions françaises. « C’est une honte et une honte pour la France », accuse le quotidien « Libération ».

Le journal « Le Monde », dans son éditorial de jeudi, appelle à une politique garantissant leurs droits aux migrants mineurs. Ils admettent que les collectivités locales n’ont pas assez de ressources humaines ni financières pour prendre en charge les quarante mille mineurs solitaires qui viennent chaque année en France, et que l’État, contrairement aux promesses des ministres et du président, ne les aide pas du tout. tous.

Josée Perreault

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