Paris a informé le Conseil de l’Europe qu’en raison de la situation survenue après le 13 novembre, lorsque cent trente personnes sont mortes dans l’attaque, il pourrait y avoir une violation de la Convention européenne des Droits de l’Homme.
L’état d’urgence permet, dans des cas particuliers, un traitement plus libéral des dispositions de la Convention. La plainte d’un citoyen concernant la violation de ses droits ne sera pas examinée par la Cour européenne des droits de l’homme.
Depuis deux semaines, la police mène des perquisitions régulières dans diverses régions du pays, liquidant des entrepôts d’armes et des centres de propagande jihadiste. 60 personnes soupçonnées de radicalisation et de soutien aux islamistes ont été licenciées de leur emploi à l’aéroport de Roissy.
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