La fusion la plus douce de l’année vise à créer le plus grand groupe de chocolat au monde

Y aura-t-il un géant mondial du chocolat dans un futur proche ? Le groupe familial belge Sweet Products et le leader français du chocolat Cémoi sont en négociations exclusives pour le rachat de la France par leur concurrent belge, annoncé ce mardi à Cémoi, cité par le magazine économique Capital.

« Sweet Products souhaite racheter les activités de Cémoi dans le but de créer un acteur majeur du secteur du chocolat et de la confiserie en Europe », qui représentera 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires et emploiera plus de 5.000 personnes, a indiqué l’entreprise française dans un communiqué.

Le projet pourrait déboucher sur « le numéro un mondial du chocolat en MDD » et permettrait « de se créer une position importante sur le segment des marques », a précisé Cémoi.

Toujours selon l’entreprise française, la nouvelle entité « bénéficiera d’une maîtrise totale de la chaîne d’approvisionnement du cacao, de la fève au produit fini, grâce à 24 unités de fabrication installées en Europe, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Côte d’Ivoire ».

Le Groupe Cémoi, dirigé par la famille Poirrier depuis 1962, est le premier chocolatier de France. Elle compte 3 200 salariés dont 2 200 en France où elle concentre 9 de ses 14 unités de production. Elle commercialise annuellement 200 000 tonnes de produits de chocolat et de confiserie, avec un chiffre d’affaires de 750 millions d’euros en 2020.

Le groupe Sweet Products est une entreprise familiale belge dirigée par la famille Wander, qui comprend le groupe Baronie et le groupe belge Ice Cream. Elle exploite sept usines de chocolat situées en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse, ainsi que deux sites de production de glaces en Belgique et une usine de production de caramel au Royaume-Uni.

Hormis les marques Jacques, Alpia, Sarotti, Alprose, Duc d’O et Ijsboerke, la production du groupe belge est principalement dédiée aux produits MDD.

L’opération de fusion, dont le montant n’a pas été dévoilé, nécessite toujours l’approbation de l’autorité de la concurrence, a précisé Capital.

Lazare Abraham

"Pionnier du café. Analyste. Passionné de musique généraliste. Expert du bacon. Organisateur dévoué. Ninja incurable d'Internet. Entrepreneur."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *