L’Assemblée nationale favorable à l’inclusion du droit à l’avortement dans la Constitution – EURACTIV.pl

L’Assemblée nationale française a adopté un projet visant à amender la constitution pour inclure le droit à l’avortement.

À la fin de l’année dernière, le président de la France Emmanuelle Macron a annoncé que le gouvernement français présenterait prochainement un projet de loi modifiant la constitution. Le changement sera l’introduction du droit à l’avortement dans la constitution. Cette mesure vise à rendre plus difficile le renforcement des lois sur l’avortement à l’avenir, comme cela s’est produit aux États-Unis en 2022, lorsque la Cour suprême a annulé l’affaire Roe contre Wade, obligeant de nombreux États à durcir leurs lois.

Le projet de loi a été soumis à l’Assemblée nationale, qui l’a voté hier à une large majorité. Le changement de la Constitution a été soutenu par 493 députés, contre 30.

– Une belle victoire pour les droits des femmes à l’Assemblée nationale. Je salue l’approbation quasi unanime du projet de loi qui vise à inscrire le droit à l’avortement dans notre constitution, a commenté le Premier ministre lors du vote. Gabriel Attal.

– Ce soir, l’Assemblée nationale écrit l’histoire des femmes. Il ne reste plus qu’à convaincre les sénateurs, dans un esprit de respect mutuel, d’instaurer enfin cette liberté inaliénable pour les femmes – a déclaré le Ministre de la Justice Est riche Dupond-Moretti.

Désormais, le projet ira au Sénat, dominé par le centre-droit. Président du Sénat Géraldo Larcher du Parti républicain était assez sceptique quant à l’idée de modifier la constitution. Selon lui, le droit à l’avortement n’est en aucun cas menacé en France.

En outre, le litige concernait également la terminologie utilisée dans la disposition. L’Assemblée nationale a proposé d’inclure le « droit à l’avortement », tandis que le Sénat affirme qu’il devrait s’agir de « la liberté d’avorter ». Le gouvernement a donc fait le jeu du Sénat et a inclus une « liberté garantie » pour l’avortement. Cependant, on ne sait pas si le Sénat consentira à ces changements.

La Chambre haute du Parlement français devrait commencer à examiner le projet de loi le 28 février.

Alaire Boivin

"Ninja typique de la télévision. Amoureux de la culture pop. Expert du Web. Fan d'alcool. Analyste en herbe. Amateur de bacon en général."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *