« Même si les relations diplomatiques entre la France et la Pologne sont faibles, (le président français) Emmanuel Macron défend son concept politiquement sensible. salariés détachés » – souligne la journaliste Laure Mandenville.

Proposé par Emmanuel Macron le principal projet de reconstruction européenne, qui « inclut l’élargissement de la zone euro pour éviter la désintégration de l’Union européenne », selon « Le Figaro », suscite de vives inquiétudes à Varsovie. Selon Mandenville, la Pologne a peur de la marginalisation et ne soutient donc pas le concept d’une Europe à plusieurs vitesses.

« Le Figaro » observe dans ce contexte qu’en France « on en a marre d’un pays qui refuse tout ».

Le journal cite la ministre française des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, qui, dans un entretien accordé mercredi à France Inter, a rappelé les négociations « brutalement interrompues » il y a un an par la Pologne concernant l’achat des hélicoptères Caracal, qui, selon la ministre, a laissé un « goût amer » et le sentiment que Varsovie « ne veut pas s’intégrer » à l’Europe.

Selon elle, « la réticence des Polonais à accepter des réfugiés » confirme cette opinion.

« Le Figaro » ajoute que Paris « est également préoccupé par la nette tendance autoritaire de la réforme de la justice à Varsovie ».

Le quotidien souligne que Macron a omis la Pologne lors de son voyage en Europe centrale et orientale lorsqu’il a discuté avec les dirigeants des pays de la région de la modification de la directive sur les travailleurs détachés. Malgré cela, il note que le dialogue se poursuit et cite comme exemple la rencontre qui a eu lieu en septembre, à Paris, entre la ministre de la Famille, du Travail et de la Politique sociale, Elżbieta Rafalska, et son homologue française, Muriel Penicaud. Le journal mentionne que le ministre Loiseau se rendra à Varsovie la semaine prochaine.

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