Le garde-frontière britannique autorise les transferts via

Le journal publie des enregistrements interceptés de conversations entre des capitaines de navires britanniques et français (dans le cas des navires britanniques, BF Defender, BF Hurricane et BF Ranger), dans lesquels on peut les entendre clairement déterminer où les navires britanniques doivent se rendre pour embarquer des immigrants illégaux. , puis les transporter jusqu’au rivage.

Les pourparlers divulgués ont eu lieu dimanche, un jour avant la conclusion d’un nouvel accord entre le Royaume-Uni et la France pour empêcher les traversées illégales de la Manche.

Le fait que des navires français rencontrent des bateaux avec des migrants dans leurs eaux territoriales – au lieu de les ramener sur les côtes de la France – les escortent jusqu’à la frontière des eaux territoriales britanniques, ont déjà écrit les médias britanniques. Cependant, c’est la première fois qu’il y a des preuves que cela se produit avec la permission des gardes-frontières britanniques.

Certains médias et politiciens britanniques accusent depuis longtemps les gardes-frontières que, plutôt que de protéger les frontières, leurs navires sont devenus pratiquement des bateaux-taxis qui ramassent les immigrants illégaux et les transportent à terre.

Plus de 42 000 personnes ont traversé la Manche vers le Royaume-Uni depuis le début de cette année. immigrants illégaux, c’est-à-dire près de 50 %. plus que dans l’ensemble de l’année dernière (28,5 mille). Leur nombre a augmenté de plus en plus vite ces dernières années, puisqu’en 2020, il y avait 8 466 personnes, en 2019 – 1 843, alors qu’en 2018 seulement 299.

Selon l’accord conclu lundi, le montant versé par le gouvernement britannique à la France en tant que part des coûts de détention des immigrants illégaux passera de 62,7 millions d’euros à 72,2 millions d’euros par an, en échange de quoi Paris augmentera le nombre d’agents de leur côté de la Manche de 40 %.

Les gardes-frontières britanniques y feront office d’observateurs, mais la France a refusé de les autoriser à rejoindre les patrouilles. Elle a également refusé de fixer un objectif pour le pourcentage d’immigrants illégaux à appréhender.

Bartłomiej Niedziński / PAP / Jagoda S.

Alaire Boivin

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