Le Niger possède des minerais de haute qualité, la plus élevée d’Afrique. L’année dernière, la production nationale a atteint 2 020 tonnes, soit environ 5 % de la production mondiale (la majeure partie du minerai est extraite au Kazakhstan, au Canada et en Namibie).

Il existe actuellement une grande mine d’uranium au Niger, dans le nord du pays. Il est exploité par la société publique française Orano. Cette société détient également une participation dominante dans le gisement d’Imouraren, considéré comme l’un des plus importants au monde. Cependant, cette mine est encore en phase de développement, rapporte Reuters.

Un représentant d’Orano a déclaré vendredi que la société poursuivait ses activités minières malgré les « événements de sécurité » en cours. Il a ajouté que l’uranium extrait au Niger couvre moins de 10 % des besoins des centrales nucléaires françaises.

Après le renversement du président Bazoum, le gouvernement français a déclaré qu’il ne reconnaissait pas l’autorité de la junte dirigée par le général Abdourahamane Tchiani et considérait Mohamed Bazoum comme l’unique président de la République du Niger, a rapporté le ministère parisien des Affaires étrangères. Dans un communiqué publié vendredi et cité par l’AFP, le gouvernement français appelle au « rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et des autorités démocratiquement élues au Niger ».

Le coup d’État au Niger a été annoncé à la télévision dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont annoncé vendredi qu’ils discuteraient dimanche prochain de la sécurité dans la région à Abuja, la capitale du Nigeria, qui préside actuellement la communauté.

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