le premier bus autonome arrive à Bari

Des bus autonomes arriveront bientôt à Bari et des expérimentations commenceront au printemps de l’année prochaine avec des véhicules de 15 places qui circuleront dans les rues de la capitale et seront utilisés par les habitants le long des itinéraires désignés. Eugenio DI Sciascio, conseiller municipal pour la transformation numérique, raconte l’histoire de la révolution des transports.

« Nous sommes avec la conseillère régionale des transports Anita Maurodinoia dans le laboratoire Team Innovation à Rome – explique-t-elle – avec Paolo Pate, président du Consortium Asi et Michele Ruta de l’École polytechnique de Bari. Nous avons vu un bus qui utilise la technologie française, Navya. Nous nous sommes penchés sur sa sécurité et ses capacités à être programmé pour de multiples fonctions : imaginez un bus capable de transporter des personnes le jour et de surveiller la zone la nuit, qui puisse circuler intelligemment, ne s’arrêtant aux arrêts qu’en présence de passagers via des applications ou signale, et c’est une technologie qui peut également être appliquée sur les véhicules traditionnels, la présence de personnes attendant à l’arrêt de bus que le conducteur ne verra pas ».

Des expériences seront apportées à Bari via la nouvelle maison de technologie qui a également sa propre équipe d’entreprises collaboratrices. Il n’y aura aucun coût pour l’administration qui passera alors à la planification d’achats de véhicules visant à remplacer les véhicules traditionnels dans les années à venir, quoique partiellement.

« Le problème auquel nous devons nous attaquer de toute urgence est l’éducation des citoyens – ajoute Di Sciascio – qui doivent s’habituer et faire confiance aux véhicules qui roulent sans conducteur et sans volant. Leur sécurité est garantie, en France ils sont déjà utilisés dans certains contextes urbains. Ce sont des bus qui roulent à basse vitesse et à traction électrique. A Rome on a essayé de lancer le ballon devant lui ou de créer un autre obstacle, la réponse a été plus qu’efficace. Il suffit de le programmer pour une route et d’être capable de répondre aux obstacles et aux imprévus ». Les futurs investissements de la Municipalité seront bien sûr liés à l’accès au financement mais doivent en même temps s’adapter à l’air du temps. Chaque bus coûte entre 250 et 300 mille euros.

« Cette technologie est l’avenir – insiste le commissaire et ancien chancelier de l’École polytechnique – et bien sûr nous ne devons pas être au dépourvu, car l’actuel ne coûte pas moins de 150 000 euros. Ensuite, j’ai rassuré les employés de la compagnie de transport qu’ils n’allaient pas les remplacer du jour au lendemain, mais le monde change et il y a des activités qui seront certainement différentes. À l’avenir, par exemple, il y aura un besoin de personnel formé et spécialisé dans la programmation, les essais et l’entretien de ces nouveaux autobus. Le grand thème est alors la logistique dite du dernier kilomètre, qui vise une transformation en profondeur grâce aux véhicules autonomes ».

Henri Jordan

"Créateur sympa pour les hipsters. Gourou de la musique. Étudiant fier. Mordu de bacon. Amoureux du Web passionné. Spécialiste des médias sociaux. Gamer."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *