La raison de ces sinistres importants était l’intensification des « phénomènes météorologiques extrêmes » et leur apparition de plus en plus fréquente, a déclaré à Europe 1 Florence Lustman, directrice de France Assureurs. Parmi les catastrophes naturelles qui ont touché la France cette année, elle a cité les tempêtes de grêle, les orages, les inondations. et des sécheresses particulièrement graves.
La grêle et les tempêtes les plus chères
Les plus coûteuses ont été la grêle et les tempêtes survenues entre mai et juillet ; les pertes associées s’élèvent à 6,4 milliards d’euros, rapporte l’AFP, citant les estimations de l’association. Le coût des sécheresses s’élève à près de 2,5 milliards d’euros. Les pertes restantes résultent, entre autres, des inondations et des incendies de forêt.
En France, plus de la moitié des maisons individuelles sont situées dans des zones aux sols argileux sujets au retrait et au gonflement, ce qui les expose à de graves dégâts lors des sécheresses estivales et plus tard, en automne et en hiver, lorsque les sols redeviennent humides, rappelle AFP. Environ 16 pour cent des maisons unifamiliales françaises – soit environ 3,3 millions – sont situées dans des zones définies comme à haut risque.
Entre 2017 et 2021, le coût des catastrophes naturelles était en moyenne de 3,5 milliards d’euros par an. Les pertes totales au cours des 30 prochaines années devraient s’élever à 140 milliards d’euros, soit deux fois plus qu’au cours des trois dernières décennies.
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