Pourquoi les pays riches nient-ils la catastrophe climatique ? Des chercheurs polonais expliquent

La crise climatique s’aggrave et exige une action rapide. Pendant ce temps, la résistance à la transition écologique grandit dans les démocraties riches. Des sociologues polonais expliquent les mécanismes du nouveau déni climatique.

D’ici 2050, la chaleur extrême et potentiellement mortelle affectera 5 milliards de personnes, rapporte le Washington Post, qui s’appuie sur les données d’un projet de recherche mené en collaboration avec l’initiative Plan Carbone. Les températures élevées de cette année seraient trois fois moins probables sans le réchauffement climatique – telle est l’évaluation claire de Climate Central, une initiative qui rassemble des chercheurs qui évaluent la relation entre les phénomènes météorologiques extrêmes et le changement climatique. L’homme en est responsable, les scientifiques n’ont plus aucun doute.

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Un été record, puis un mois de septembre sont d’autres illustrations de l’aggravation de la crise climatique. Chaque fois que les scientifiques émettent un nouvel avertissement, des questions se posent également. Pourquoi, si nous savons tout cela, ne prenons-nous pas les mesures correctives appropriées ? Pourquoi la connaissance se traduit-elle si lentement dans la conscience, et encore plus lentement en actions spécifiques et en décisions politiques ? En savoir plus : L’hebdomadaire The Economist a publié début octobre une analyse montrant la résistance croissante aux projets de transformation verte – nécessaires pour contrer la crise climatique.

Donald Trump et les républicains radicaux aux États-Unis ne sont plus les seuls à remettre en question la réalité du réchauffement climatique et le sens de la transformation écologique et à défendre les intérêts des industries basées sur les énergies fossiles. En Grande-Bretagne, le Premier ministre Rishi Sunak a suivi une voie similaire : il a revu à la baisse les ambitions vertes du gouvernement conservateur, expliquant qu’« il n’est pas juste d’imposer des coûts aussi élevés à des personnes qui vivent d’un travail acharné ».

En France, la droite critique les projets ambitieux pro-écologiques et pro-climat, les qualifiant d’« écologie punitive », conduisant à des restrictions de liberté et à une dégradation de la qualité de vie.

Politique 45.2023 (3438) du 31 octobre 2023 ; Projet SciencePulsar.pl ; page 56

Titre original du texte : « Refus pour retard »

Henri Jordan

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