Le quatrième jour de grèves a perturbé la production de raffinage de TotalEnergies et l’approvisionnement en produits pétroliers, quatre usines françaises étant touchées par des mouvements sociaux en cours.
« L’approvisionnement de la raffinerie de Gonfreville, en Normandie, d’une capacité de 240.000 b/j, a été interrompu et est en cours de fermeture », a indiqué le délégué syndical CGT, Thierry Defresne. TotalEnergies et le syndicat CGT ont déclaré que des grèves étaient également en cours dans les raffineries de La Mède, de Feyzin et de Flandre.
Les exonérations affecteront davantage l’approvisionnement en produits raffinés en France, où plus de 60% de la capacité de la raffinerie – soit 740 mille. b/d – actuellement exclus – selon les calculs de Reuters.
« Le but de la grève n’est pas d’arrêter le travail, mais de négocier des mesures salariales pour compenser l’inflation », a déclaré Defresne à Reuters. « Il est possible que les grèves continuent après vendredi », a-t-il ajouté. Ils ont débuté mardi et devaient initialement durer 72 heures.
Un porte-parole de TotalEnergies a déclaré que des mesures étaient prises pour maintenir l’approvisionnement normal des clients, notamment en augmentant les importations.
Tereos, le plus grand producteur de sucre français, a déclaré jeudi qu’il avait dû ralentir la production dans certaines usines, tandis que TotalEnergies a déclaré que des grèves l’empêcheraient de fournir du carburant diesel jusqu’à la fin de la semaine.
Les deux raffineries d’Exxon Mobil ont également fait face à des protestations et à des perturbations. « La raffinerie a été contrainte de réduire les livraisons de produits à ses clients conformément aux termes des contrats », a déclaré un porte-parole de la société.
Raffinerie de Port Jérôme-Gravenchon d’une capacité de 240 000 m3 de barils par jour, la pétrochimie Notre Dame de Gravenchon et la raffinerie de Fos-Sur-Mer d’une capacité de 140 000. b/d fermé la semaine dernière.
Les perturbations du secteur du raffinage en France créent une incertitude dans le commerce du pétrole raffiné au milieu d’une saison difficile de fermetures de raffineries en Europe cet automne.
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