« La production de vin atteindra 44 à 47 millions d’hectolitres en 2024, au niveau moyen de 2018-2022 », précise le ministère de l’Agriculture.
A l’exception de la région sud-ouest et du Languedoc-Roussillon, où la sécheresse perdure, la situation des autres vignobles reste globalement favorable, les sols étant majoritairement irrigués.
Toutefois, les prévisions de récolte « sont provisoires en raison de l’incertitude liée aux conséquences des attaques de moisissures dans les vignobles de Bordeaux et du sud-ouest du pays », précise le ministère.
Les pluies fréquentes et les températures élevées du printemps ont favorisé le développement du mildiou. Les feuilles de vigne infectées se tachent et se flétrissent. Outre l’oïdium, d’autres maladies de la vigne (oïdium, botrytis) provoquent des pertes importantes, pouvant atteindre en moyenne jusqu’à 30 % de la récolte dans les vignobles infectés.
Les vendanges sont bien meilleures en Champagne, où « les grappes sont bien approvisionnées » et les maladies sont maîtrisées, précise le ministère. Dans cette région, comme en Bourgogne, le potentiel de production devrait être supérieur à la moyenne sur la période 2018-2022.
Les premières vendanges ont commencé la semaine dernière dans les vignobles de Fitou, dans le sud de la France, et dureront jusqu’au début de l’automne.
La France a produit plus de 46 millions d’hectolitres de vin en 2022, malgré un été exceptionnellement sec. (BOUILLIE)
ksta/tebé/
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