Alors que les sondages prédisent une victoire écrasante du candidat centriste Emmanuel Macron lors du tour décisif de dimanche de l’élection présidentielle française, Marine Le Pen et ses partisans tentent de croire à une « grande surprise ».
Née le 5 août 1968 à Neuilly-sur-Seine, dans la banlieue parisienne, Marine Le Pen a succédé à son père à la tête du Front national (FN), le parti d’extrême droite fondé il y a 45 ans par Jean-Marie Le Pen.
Marine Le Pen, de formation en droit, a travaillé plusieurs années comme avocate, puis s’est consacrée à la politique au sein du FN. Elle s’est présentée pour la première fois au Parlement – sans succès – en 1993.
Elle devient conseillère de la région parisienne d’Ile de France en 1998, puis représente le département du Nord, au nord du pays, où vivent de nombreux descendants d’émigrés économiques polonais. Il est membre du Parlement européen depuis 2004. Il copréside actuellement le groupe parlementaire Europe des nations et des libertés, qui comprend des partis d’extrême droite.
En 2011, après une lutte acharnée avec d’autres militants du parti, Marine Le Pen devient présidente du FN. Elle a pris cette position avec l’intention d’intégrer son parti dans le courant dominant de la politique française.
Elle s’est distanciée à plusieurs reprises des déclarations antisémites de son père et l’a même expulsé du parti. Elle souligne qu’elle n’est ni raciste ni xénophobe et qu’elle traite tous les Français (en Pologne on dirait – les citoyens français) de la même manière, quelles que soient leur origine, leur religion ou leur couleur de peau.
Cette attitude a eu pour effet d’élargir le cercle des sympathisants du FN. En 2012, lors de la précédente élection présidentielle, 18 pour cent. Il n’y a pas eu suffisamment de voix pour accéder au second tour. Elle arrive en troisième position avec un programme très similaire à celui actuel. Cette fois, elle a obtenu 21,3 %. vœux.
Comme cette année, elle a fait campagne contre la « promiscuité libérale » et la mondialisation afin de « restaurer l’indépendance diplomatique, monétaire et économique de la France ».
Le Pen, fervent opposant à l’Union européenne et à l’euro, n’avait alors, comme lors de la campagne précédant le premier tour de cette année, pas de programme clair d’abandon de la monnaie commune et reporte le « Frexit », c’est-à-dire le sortie de l’UE pendant des années.
Dans les sondages, elle a longtemps été annoncée comme la gagnante du premier tour des élections, avec un résultat proche des 30 %. vœux. Les sondages d’opinion prévoyaient cependant une baisse importante du soutien une semaine avant le vote, ce qui s’est produit.
Déjà avant le premier tour, elle avait abandonné le langage doux, condamnant la radicalisation islamique et annonçant que, en tant que présidente, jusqu’à ce que de nouvelles règles strictes soient introduites, elle suspendrait complètement l’immigration, y compris l’immigration légale.
Promettant le retour de « la grandeur de la France » sur la scène internationale, il annonce une politique « d’égale distance entre les Etats-Unis et la Russie ». Récemment adoptée par le président Poutine, elle multiplie les expressions de sympathie pour son pays et témoigne de sa compréhension des « intérêts vitaux » de Moscou.
Durant la campagne, elle s’en est durement attaquée aux travailleurs détachés, en majorité polonais, et a condamné le prétendu « dumping social » de la Pologne, qui aurait provoqué la délocalisation d’usines françaises et des pertes d’emplois en France.
Marine Le Pen est mère de trois enfants issus de son premier mariage. Divorcé deux fois ; son associé actuel est le secrétaire général du parti, Louis Aliot.
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