Un garçon de 14 ans a été sorti de la classe menotté. « Ce n’est pas normal » – EURACTIV.pl

Il y a eu une intervention policière controversée en France cette semaine lorsqu’un étudiant de 14 ans a été arrêté alors qu’il était en classe pour un cours. Les étudiants, les parents et les organismes éducatifs critiquent la police, tandis que le gouvernement défend les actions des services.

L’arrestation controversée a eu lieu lundi 18 septembre dans la ville d’Alfotville, en banlieue parisienne. La police est entrée dans la salle de classe pendant les cours, a menotté un garçon de 14 ans et l’a fait sortir de l’école devant ses camarades de classe et ses professeurs.

– Le directeur a frappé à la porte de la classe et a dit que nous serions arrêtés. Les policiers sont entrés dans la salle de classe, lui ont saisi les mains et l’ont menotté. Je ne savais pas que la police pouvait venir en classe. Nous avons été choqués, a déclaré l’un des élèves de la classe des prisonniers.

La police a annoncé que le garçon avait été arrêté en raison de propos tenus à un camarade de classe, une personne transgenre qui étudie dans une autre école. La victime aurait entendu des commentaires tels que « on va vous trancher la gorge » et « je déteste les gens comme vous ». Meurs, va te suicider.

Les services ont décidé d’arrêter le garçon qui avait proféré de telles menaces. Selon la police, « la nature de ces menaces extrêmement graves justifiait une arrestation immédiate ».

Se faire arrêter à l’école ou après l’école ?

L’arrestation à l’école pendant les cours a suscité une controverse considérable. De nombreuses personnes ont déclaré que la police aurait pu agir ainsi après les cours, au lieu de faire sortir l’élève de la classe pendant le cours. « Il est encore adolescent, mineur. Ce n’est pas normal, même si je suis contre ce qui s’est passé », a déclaré la mère du garçon, âgée de 39 ans.

Il pense la même chose Didier George du syndicat éducatif, qui précise que même si l’arrestation a été effectuée conformément à la réglementation, elle n’a pas été conforme aux recommandations d’intervention.

« Le bon sens veut qu’une telle arrestation ne puisse pas avoir lieu en classe, même si elle est tout à fait justifiée », estime-t-il.

Le gouvernement défend à son tour cette décision. Porte-parole du gouvernement Olivier Véran a déclaré que l’arrestation était conforme à la loi et visait à « envoyer un message fort » aux étudiants que l’intimidation par les pairs peut prendre fin de cette façon. « C’est ainsi que nous mettrons fin au fléau du harcèlement et protégerons nos enfants », a-t-il déclaré.

Ce n’est pas la première situation qui choque la France ces dernières semaines, impliquant un harcèlement mutuel entre étudiants. Début septembre, le jeune de 15 ans est devenu célèbre Nicolas, qui aurait été harcelé par ses collègues pendant plusieurs mois. Après que ses parents eurent révélé l’affaire, ils reçurent une lettre des autorités éducatives dans laquelle ils affirmaient que le comportement des parents était « inacceptable ». Le lendemain de son retour de vacances – le 5 septembre – Nicolas se suicida.

Alaire Boivin

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