Le portail rappelle que les dirigeants des pays d’Europe de l’Est et de Scandinavie ont demandé ces dernières semaines à haute voix à l’UE de fermer ses frontières aux voyageurs russes.

« Mais la France et l’Allemagne avertissent que cela pourrait être contre-productif, renforçant le pouvoir autocratique du président Vladimir Poutine sur leur population plutôt que de l’affaiblir », indique le rapport.

Selon Politico, « le conflit va bouillir mercredi » lorsque les ministres des affaires étrangères de l’UE se réuniront à Prague. Selon plusieurs diplomates cités par le portail, avant cette réunion, les ministres des pays favorables au traité se réuniront séparément pour élaborer une position commune et décider de combien ils veulent appuyer restrictions de voyageavant de se diriger vers les principales discussions entre les 27 ministres des États membres.

L’Allemagne et la France mettent en garde contre des « conséquences involontaires »

L’Allemagne et la France ont envoyé un message aux capitales de l’UE indiquant clairement qu’elles s’opposent à une interdiction de voyager vers l’UE pour les Russes et ont mis en garde contre les « conséquences imprévues d’une telle mesure ». « Nous devons nous battre stratégiquement pour les cœurs et les esprits du peuple russe, ou du moins pour les segments qui ne sont pas encore complètement séparés de l’Occident », ont écrit des représentants de Paris et de Berlin dans une note vue par Politico.

Le portail rappelle qu’autrefois l’Union soviétique a tenté d’empêcher ses citoyens de voyager à l’étranger et d’observer les avantages de l’Occident, et maintenant « les pays occidentaux exigent un nouveau rideau de fer ».

L’un des scénarios suppose que les ministres de l’UE acceptent de rompre l’accord de facilitation des visas avec Moscou, ce qui, dans la pratique, rendra l’obtention de l’autorisation pour les Russes de se rendre dans l’UE plus onéreuse et coûteuse.

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