photo : PAP / EPA / YOAN VALAT
Selon un sondage Ifop pour Le Parisien, 42% des Français les plus pauvres disent avoir été contraints de renoncer à un repas par jour en raison de la flambée de l’inflation alimentaire.
Plus de la moitié des répondants (53%) admettent avoir réduit la taille des repas qu’ils prennent. Selon l’enquête, les étudiants, les retraités, les familles pauvres et les célibataires ont été contraints de prendre de telles décisions. Les réductions les plus importantes concernent la consommation de fruits et légumes. L’évolution des habitudes de consommation fait que deux répondants sur trois craignent que les restrictions alimentaires aient un impact négatif sur leur santé à long terme.
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L’étude a porté sur 1 007 Français gagnant le salaire minimum national ou moins. Dans une enquête réalisée par Harris Interactive pour le Climate Action Network, 57% des Français déclarent manger moins de viande qu’il y a trois ans. Dans ce cas, l’argument économique l’emporte clairement sur les autres justifications – les répondants affirment avoir réduit leur consommation « pour faire des économies parce que la nourriture coûte cher ».
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