Commentaire de l’Evangile (Liturgie de la Passion), 7 avril 2023

Extrait de l’évangile de la liturgie de la Passion du Seigneur : « Alors ils prirent Jésus. Et lui-même, portant la croix, monta au lieu appelé le Crâne, qui en hébreu s’appelle Golgotha. Là, il a été crucifié et avec lui deux autres de chaque côté avec Jésus au milieu. Pilate a également écrit le titre de culpabilité et a ordonné qu’il soit placé sur la croix. Et il était écrit : « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs ont lu cette inscription parce que le lieu où Jésus a été crucifié était près de la ville. Et il était écrit en hébreu, en latin et en grec. Les principaux sacrificateurs juifs dirent à Pilate : N’écris pas : Roi des Juifs, mais qu’il a dit : Je suis le roi des Juifs. Pilate répondit : Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. Lorsque les soldats ont crucifié Jésus, ils ont pris ses vêtements et les ont divisés en quatre parties, une pour chaque soldat ; ils ont aussi pris la tunique. La tunique n’était pas cousue, mais tissée de haut en bas. Alors ils se dirent : Ne la déchirons pas, mais tirons au sort pour elle, qui sera-ce ? Ainsi s’accomplirent les paroles de l’Ecriture : Ils se partagèrent mes vêtements et tirèrent au sort mon vêtement. C’est ce que les soldats ont fait. Et près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie de Cleofas et Marie de Magdala. Alors, quand Jésus vit sa mère et le disciple qu’il aimait se tenant près d’elle, il dit à la mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère. Et dès cette heure le disciple la prit avec lui. Alors Jésus, sachant que tout était déjà accompli, dit : « J’ai soif », afin que les Ecritures s’accomplissent. Il y avait un pot plein de vinaigre. Alors ils ont mis une éponge imbibée de vinaigre sur l’hysope et l’ont mise dans sa bouche. Et quand Jésus goûta le vinaigre, il dit : « C’est fini ! Et, baissant la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:16b-30).

Bon vendredi. Depuis hier jusqu’à la fin de la Veillée pascale, il y a une grande liturgie. C’est pourquoi la liturgie d’aujourd’hui commence sans signe de croix, elle commence par la prière du prêtre allongé sur le sol. Et cela ne se termine pas par une bénédiction, mais par le transfert du Corps et du Sang du Christ sur la soi-disant tombe du Seigneur. Aujourd’hui, nous entendons dans les églises pendant la liturgie la description de la Passion du Seigneur. Grand silence. Les autorités se sont tues. Pas de mots. Ils sont trop petits. L’amour est crucifié. C’est pourquoi nous nous inclinons devant la croix. Après tout, c’est un élément de la vie (guerres, maladies, incompréhension, solitude – ce ne sont que les premiers exemples). Sans elle, il n’y a pas de christianisme. Grâce aux croix, nous apprenons l’amour véritable, la patience, le respect, l’unité, le pardon, l’aide, le service… Les croix nous anoblissent sur le chemin du ciel. Là, sur la croix, se trouve le véritable Amour, pas un substitut, un ersatz, un faux amour. Amour crucifié pour tous. Pour tout le monde…

Régine Martel

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