Prière dans une mosquée de Johannesburg (Afrique du Sud) Phot. PAP/EPA/KIM LUDBROOK

L’Aïd al-Fitr est une fête de trois jours d’action de grâces et de rupture du jeûne qui est célébrée à la fin du mois de Ramadan et commence le premier jour du mois musulman de Shawwal. C’est un moment de joyeuses rencontres avec les êtres chers, de pardon mutuel et de partage avec ceux qui en ont besoin.

La fête met fin au mois de jeûne, qui dure tous les jours de l’aube au crépuscule. Pendant cette période, les musulmans ne sont pas autorisés à manger ou à boire quoi que ce soit, pas même de l’eau. Il s’agit de faire comprendre aux croyants qu’il y a des gens dans le monde qui ont faim chaque jour, tandis que d’autres abondent en nourriture, la gaspillant même et la jetant. Par conséquent, avant de commencer la célébration de l’Aïd al-Fitr, un musulman est obligé de remplir Zakat, c’est-à-dire l’aumône sous forme d’argent ou de nourriture pour les nécessiteux. Dans divers pays, il existe des traditions de partage de repas préparés avec les pauvres dans le cadre de la célébration elle-même.

Les célébrations commencent par une prière spéciale, au cours de laquelle Dieu est remercié pour le temps du Ramadan. Il se déroule le plus souvent à l’extérieur, en plein air. S’ensuivent des rencontres avec les familles, au cours desquelles les proches profitent de la présence de l’autre, partagent le pardon et s’assoient à des tables bien dressées.

L’Aïd al-Fitr est l’une des deux plus anciennes fêtes musulmanes (avec la Fête du Sacrifice). Selon la tradition, elle a été fondée par le prophète Mahomet lui-même après son arrivée à Médine.