France : Pas d’alternative, pas d’interdiction du glyphosate !

En France, le gouvernement s’est positionné sur une éventuelle interdiction du glyphosate. Comme l’a expliqué le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, seules les applications qui ont une alternative économique et écologiquement saine devraient être interdites.

La science et la raison doivent être remises au centre du débat. La France promouvra vigoureusement une transition agro-écologique, mais sans négliger la souveraineté alimentaire.

Selon Denormandie, Paris prendra également cette position au niveau européen. Des signaux contradictoires arrivent depuis longtemps de Paris sur la manière de traiter l’herbicide controversé. En 2017, la France a voté contre la réadmission au niveau de l’UE. Le président Emmanuel Macron a ensuite annoncé vouloir interdire le glyphosate après trois ans au plus tard.

Il a répété à plusieurs reprises ses intentions; Cependant, en 2018, l’arrêt du glyphosate a été supprimé avant l’adoption de la Producers Empowerment Act. En 2019, Macron a d’abord dévié de son calendrier et a finalement dû admettre l’échec en décembre 2020. Le changement devait être réalisé au niveau européen ; Le faire vous-même fausserait la concurrence et nuirait à l’agriculture nationale, avait conclu le président à l’époque.

À la fin de l’année en cours, une décision sur la réapprobation de la substance active dans l’UE sera prise. La France est l’un des quatre États membres à avoir rendu compte du Glyphosate Assessment Group (AGG). En juin dernier, ils ont soumis une déclaration indiquant que les risques potentiels du glyphosate en termes de cancérogénicité et de toxicité pour la reproduction et de mutagénicité sur les cellules germinales n’ont pas besoin d’être reclassés.

Dans la perspective de la présidence du Conseil de l’Union européenne, dont la France a pris le relais le 1er janvier, plusieurs associations de santé ont récemment réclamé une position au gouvernement français. Paris a fait de la réduction de l’utilisation des pesticides dans l’UE l’une des priorités du Conseil présidentiel.

Lazare Abraham

"Pionnier du café. Analyste. Passionné de musique généraliste. Expert du bacon. Organisateur dévoué. Ninja incurable d'Internet. Entrepreneur."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *