Joanna Kaczor-Bednarska : Le test le plus grand et le plus important de la saison

La dernière étape de la compétition de l’équipe nationale de volley-ball débutera samedi. Deux billets pour les Jeux Olympiques de Paris de l’année prochaine sont à gagner. Cette tâche ne sera certainement pas facile, car jusqu’à sept équipes se dresseront sur notre chemin : la Slovénie, la Corée du Sud, la Colombie, la Thaïlande, l’Allemagne, les États-Unis d’Amérique et l’Italie. Chacun d’eux présente un style de volley-ball différent.

Les Asiatiques jouent très vite et en combinaison, les Européens ont une tactique et une grande force, la Colombie est un volleyball exotique et les Américains sont une combinaison bien connue d’expérience, de technique et de patience.

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À première vue, il semble que tout doive se jouer entre trois, maximum quatre équipes. Car même si nous respectons chaque adversaire, gagner les cinq premiers matchs devrait être une formalité. En dessert, il y a les deux plus importants, contre les États-Unis et l’Italie, et ici Victoria devrait nous assurer la tant convoitée qualification au tournoi olympique dans au moins un des matches.

La saison de l’équipe nationale féminine de cette année peut déjà être qualifiée d’historique. Il n’y a jamais eu de médaille de la Société des Nations. Cependant, l’entraîneur Stefano Lavarini a souligné dès le début de sa coopération avec les Polonais combien il était important pour lui de revenir sur les terrains olympiques, et ce serait quelque chose de formidable. À la fin de la phase de groupes de la VNL de l’année prochaine, il ne sera plus nécessaire de regarder les autres équipes au classement et de compter les points de chaque match. Nous pourrions nous concentrer sur la préparation de ce tournoi à Paris, où – comme on dit en Europe – c’est le plus difficile pour notre continent de se qualifier.

Pour penser à aller en France, il faut d’abord un jeu stable. Bonne réception, attaques efficaces et jeu de défense en bloc efficace. Ces éléments se sont parfaitement intégrés lors de la Ligue des Nations, le CE n’avait pas l’air très bon, mais maintenir le jeu à un rythme maximal pendant 16 semaines est impossible. Il fallait bien que cette baisse de forme apparaisse quelque part. Espérons que cette étape soit derrière nous et que les Polonais soient préparés tactiquement mais aussi mentalement aux épreuves de la qualification. Car sept matches en neuf jours, c’est un véritable marathon de volley-ball. A titre de comparaison, il y a neuf matches en dix-sept jours pour les finalistes du Championnat d’Europe. C’est pourquoi il vaut la peine de répartir vos forces le mieux possible : gagner en trois sets afin d’être prêt à affronter des adversaires coriaces à la fin du tournoi.

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Régine Martel

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