La Journée des Morts est célébrée dans l’église catholique le 2 novembre – Actualités

Dans l’Église catholique, la Fête des Morts est célébrée le 2 novembre.

Le 2 novembre, l’Église catholique se souvient dans la liturgie de tous les croyants au Christ qui ont quitté ce monde et sont désormais au purgatoire. La croyance à l’existence du purgatoire est l’un des dogmes de la foi, déclarés au concile de Lyon en 1274. Comme l’enseigne l’Église, c’est un lieu de repentance posthume.

La croyance en l’existence du purgatoire a été confirmée et expliquée en détail au Concile de Trente (1545-1563) dans un décret distinct sur le purgatoire, qui soulignait deux vérités : l’existence du purgatoire comme punition post-mortelle pour les péchés et le fait que nous peut aider les âmes à le raccourcir.

Le « Catéchisme de l’Église catholique » explique que « le péché a un double effet. Le péché mortel nous prive de la communion avec Dieu et nous prive ainsi de l’accès à la vie éternelle. Tout péché, même véniel (…), nécessite une purification soit sur terre ou après la mort, dans un état appelé purgatoire.

Une tradition des temps bibliques

C’est pourquoi, comme l’enseigne l’Église, nous devons prier pour les morts afin d’alléger leurs souffrances.

La tradition de prier pour les morts, qui attendent de rencontrer Dieu au ciel, remonte aux temps bibliques. Les premières mentions de la prière et du sacrifice pour les morts se trouvent déjà dans l’Ancien Testament.

Du 1er novembre au 8 novembre, vous pourrez recevoir des indulgences plénières pour les défunts. La condition est la visite d’un cimetière ou d’une église et le respect des conditions habituelles, c’est-à-dire recevoir la Sainte Communion. – le 1er novembre et réciter les prières « Notre Père », « Je crois en Dieu » et toute prière aux intentions fixées par le Pape pour ce jour.

Selon le Code de droit canonique, l’Église recommande de maintenir la coutume d’enterrer les corps des défunts. Cependant, elle n’interdit pas la crémation, sauf si elle a été choisie pour des raisons contraires à l’enseignement chrétien, comme le manque de croyance en la résurrection des corps ou le mépris du corps humain.

Pour le respect du corps humain – selon l’Église – la pratique consistant à disperser les cendres des défunts dans les espaces publics, ainsi qu’à les stocker à la maison, est inacceptable.

Selon l’Église, les cendres de la crémation doivent être respectueusement déposées dans un lieu sacré, qui est un cimetière, conformément aux règles liturgiques, elles ne peuvent donc pas être déposées dans d’autres lieux qui ne sont pas destinés à l’inhumation.

La célébration de la Fête des Morts a été initiée en 998 par Saint-Pierre. Odilon († 1048) – quatrième abbé du monastère bénédictin de Cluny (France). Cette pratique fut initialement adoptée par les monastères bénédictins, mais d’autres ordres et diocèses suivirent bientôt le mouvement. Au XIIIe siècle, la fête s’est répandue dans toute l’Église d’Occident.

Procession funéraire

Au XIVe siècle, une procession à quatre stations était organisée jusqu’au cimetière. Le cinquième arrêt a eu lieu à l’église, après le retour du cortège du cimetière. Dans les stations, ils priaient pour les défunts et chantaient des chants de deuil – pour les évêques et les prêtres, les proches, les bienfaiteurs, les personnes enterrées dans la paroisse et pour tous les défunts.

En Pologne, la tradition des fantômes a commencé à émerger au XIIe siècle et à la fin du XVe siècle, tout le pays la connaissait.

La coutume selon laquelle chaque prêtre célèbre trois messes le jour de la Toussaint a été lancée au XVe siècle par l’ordre dominicain en Espagne. En 1748, le pape Benoît XIV approuva cette pratique pour l’Espagne, le Portugal et leurs colonies. En 1915, le pape Benoît XV. à la demande de l’abbé, préfet des moines bénédictins, il permit à chaque prêtre de servir trois messes ce jour-là : à l’intention recommandée par les fidèles, pour tous les croyants décédés et à l’intention de saint Paul. Saint père.

Le jour de la Toussaint, à 18 heures, le cardinal Kazimierz Nycz conduira le cortège funèbre jusqu’aux cryptes de l’archicathédrale de Varsovie. Il priera pour les archevêques de Varsovie décédés, les présidents, les princes de Mazovie, les hommes de culture et d’art, notamment : pour Gabriel Narutowicz, Ignacy Mościcki, le général Kazimierz Sosnkowski, Henryk Sienkiewicz et Ignacy Jan Paderewski. Puis il célébrera la messe à 19h00. pleurer les morts.

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Régine Martel

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