la transmission de la foi dans la famille échoue, les statistiques sont impitoyables

Seules les familles soucieuses des pratiques religieuses et capables de se protéger des influences culturelles négatives peuvent compter sur la transmission d’une foi vivante à leurs enfants, selon les conclusions de sociologues français qui commentent les dernières données du quotidien « La Croix » sur la dite l’inefficacité du catholicisme moderne dans la transmission de la foi aux nouvelles générations.

Les données de l’INSEE sont impitoyables. Dans la tranche d’âge de 18 à 59 ans, les catholiques représentent 29 %. résidents français. Il y a 10 ans, il était de 43 %. Alors que dans les familles juives 91 pour cent. les enfants gardent la foi de leurs parents et 84 % des musulmans, alors que seulement 67 % des catholiques. Dans ce cas, les pratiques religieuses telles que la prière, la messe ou le pèlerinage sont d’une importance décisive. Si l’on n’y accorde pas toute l’importance voulue, les enfants non pratiquants sont issus de familles pratiquantes qui élèvent à leur tour leurs enfants dans l’incroyance, explique Yann Raison du Cleuziou, sociologue du catholicisme.

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Le professeur a commenté ce sujet. Pierre Bréchon, qui a étudié les valeurs dans la société française, note que les familles qui peuvent se protéger des influences culturelles étrangères se révèlent efficaces dans la transmission de la foi. Ainsi, il s’agit plutôt de familles conservatrices et orthodoxes qui se soucient de l’éducation catholique de leurs enfants en choisissant avec soin les écoles, les mouvements de jeunesse et l’environnement des amis.

Selon le déjà cité du Cleuziou, dans la transmission de l’évangile dans la famille, en plus des pratiques religieuses, le caractère « holistique » de la foi est important, il doit imprégner tous les aspects de la vie de l’enfant. Déléguer la transmission de la foi à des institutions ou à d’autres personnes s’avère inefficace.

Le quotidien La Croix cite également les parents catholiques des trentenaires d’aujourd’hui qui n’ont pas réussi à transmettre leur foi. En particulier, ils contestent l’idée selon laquelle les enfants devraient être laissés libres en matière de foi, qu’ils puissent choisir ou rejeter lorsqu’ils seront grands. Les statistiques le confirment également. Seulement 2 % des jeunes élevés dans des familles non pratiquantes reviennent à la foi à l’âge adulte.

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Régine Martel

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