Le frère Biagio, contemporain de Poverello de Palerme, est décédé


Alqamah – Quotidien d’Alqamah, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=127722967

La Sicile pleure le frère Biagio Conte, missionnaire laïc et travailleur social, fondateur de la Mission Espérance et Amour, qui vient en aide à 600 pauvres, sans-abri et migrants. Selon l’ancien métropolite de Palerme, le cardinal Salvatore De Giorgi, frère Biagio, était le nouveau saint François pour cette ville.

Le frère de Biagi est décédé des suites d’une longue maladie à l’âge de 59 ans. Issu d’une famille aisée, il a connu dans sa jeunesse une profonde crise existentielle. En conséquence, il a d’abord abandonné son style de vie consumériste. Il a erré pendant un an dans les forêts et les montagnes siciliennes. Grâce à la lecture d’Hermann, Hesse s’est tourné vers Dieu. Il prend en charge la communauté franciscaine de Corleone, découvre la figure de Poverello et décide de faire un pèlerinage à pied à Assise. En priant sur sa tombe et lors de nombreux pèlerinages à pied à travers l’Europe, il a compris qu’il devait prendre soin des habitants les plus pauvres de sa Palerme natale. C’est en pensant à eux qu’il a créé la Mission d’Espoir et d’Amour. En 2018, le pape François l’a visité.

>>> Un missionnaire laïc d’Italie parcourt l’Europe. Où pouvez-vous le rencontrer ?

Le visage de l’église pauvre et pour les pauvres

Le frère Biagio, habillé en costume de pèlerin médiéval, était une figure caractéristique de Palerme. Son œuvre montre le visage de l’Église pauvre et pour les pauvres, déclare Mgr Corrado Lorefice. Selon lui, « il est important de ne pas perdre le message le plus beau et le plus puissant du Frère Biagio ».

« Il rêvait d’une ville qui ne perd pas son véritable trésor, qui est Dieu. Il savait que cette ville ne pouvait pas vivre sans Dieu. Il savait que s’il y a un Dieu, Il commence par le plus petit et se rapproche du plus petit. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui. Nous devons devenir petits pour embrasser tout le monde. C’est l’héritage qu’il laisse à notre ville et aussi à l’Église. Bien sûr, il a fondé de grandes œuvres caritatives, mais le fondement était sa foi en Dieu. Il n’y avait pas d’alternative pour lui. Parfois, il nous posait cette question : comment cette ville va-t-elle se passer de Dieu ? Il n’a pas dit cela parce qu’il était un clerc ou un homme du Moyen Âge, comme il se disait parfois. Il savait que lorsque nous servons Dieu, nous ne perdons rien, nous nous concentrons simplement sur ce qui compte le plus. Alors il y a plus de fraternité, de justice et de paix dans notre société. C’est l’héritage que nous devons préserver du témoignage du frère Biagio », a souligné le hiérarque.

Avez-vous lu soutenez-nous !

Nous fonctionnons aussi grâce à votre aide. Soutenez les activités d’évangélisation de notre rédaction !

Régine Martel

"Pionnier d'Internet. Faiseur de troubles. Amateur passionné d'alcool. Défenseur de la bière. Ninja zombie."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *