Le gouvernement français a accepté : 5 000. les produits doivent être disponibles

L’agression russe contre l’Ukraine a perturbé les chaînes d’approvisionnement en matières premières agricoles et considérablement compliqué l’approvisionnement en vecteurs énergétiques. Les deux sont devenus plus chers, provoquant une augmentation rapide de l’inflation dans le monde. Les prix ont augmenté malgré une tendance à la baisse dans les secteurs de l’agriculture, du pétrole et du gaz. En France, les prix alimentaires ont augmenté presque deux fois plus vite que l’inflation dans la zone euro, 13,7% en juin, 12,7% en juillet et 11,1% en août. Les grands réseaux de distribution gagnaient plus et les agriculteurs eux-mêmes gagnaient moins.

Le gouvernement, confronté au grand mécontentement de l’opinion publique face à la réforme imposée mais nécessaire du système des retraites, a décidé d’agir pour apaiser les trois années restantes du mandat du président Emmanuel Macron. La semaine dernière, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a rencontré séparément les responsables des 75 plus grands réseaux de distribution et groupes industriels. pour les inciter à baisser ou à geler les prix des produits du quotidien.

A l’issue de ces rencontres, le ministre a annoncé à la télévision que ses interlocuteurs s’étaient mis d’accord pour réduire ou geler les prix des 5 produits les plus courants. En outre, ils ont accepté d’accélérer les négociations annuelles sur les prix du début de l’année prochaine jusqu’en septembre, afin que les premières réductions de prix puissent être introduites à partir de janvier.

Bruno Le Maire a également signalé que certaines entreprises ont refusé de coopérer pour parvenir à un accord, citant Unilever, Nestlé et Pepsi Co., et a salué la réaction rapide du fabricant de pâtes Barilla et d’huile d’olive Avril. « Duke, les sociétés transnationales pourraient faire bien plus », a-t-il ajouté. Le ministre a également annoncé des inspections de la DGCCFR pour vérifier si les entreprises et les producteurs respectent leurs obligations. « Il fallait rappeler tout le monde à l’ordre », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les chaînes de vente au détail qui ne répercutent pas les réductions de prix adoptées par les fournisseurs sur les consommateurs pourraient être pénalisées.

Un cadre d’un important fournisseur de boissons a expliqué qu’il n’était pas clair qui baisserait les prix. — Personne ne veut l’annoncer : je vais baisser les prix parce que le gouvernement me le demande. Il existe deux camps d’entreprises qui rencontrent des problèmes : certaines les augmentent, et d’autres – il y en a beaucoup plus – utilisent ce qu’on appelle la Shrinkinlation : elles réduisent la taille ou le contenu d’un certain produit tout en maintenant l’ancien prix, a-t-il expliqué dans le rapport de Reuters.

Henri Jordan

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