Le projet de Communauté politique européenne d’Emmanuel Macron pourrait être une grande réussite à condition qu’il prenne en compte les intérêts de notre région

Le président français Emmanuel Macron souhaitait laisser son empreinte sur l’avenir de l’intégration européenne – plus encore que François Mitterrand. Cela a conduit à la création du noyau d’une nouvelle alliance des pays de l’UE avec l’Europe du Sud et de l’Est, ainsi qu’avec l’Asie Mineure et le Caucase. Cette idée, appelée Communauté politique européenne, rappelle un peu les Trois Mers polono-croates et a déjà tenu deux sommets : à Prague et à Chisinau. Le prochain aura lieu en octobre – à l’Alhambra espagnole.

L’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 nous oblige à réorganiser les priorités géopolitiques en Europe. La baisse temporaire de la confiance de nombreux pays en Allemagne a entraîné un ralentissement de la dynamique du projet phare du gouvernement allemand lié à la réforme de l’Union européenne vers le fédéralisme. Ce projet, inclus dans l’accord de coalition de 2021 des partis allemands FDP, SPD et Verts, présuppose des efforts visant à renforcer la centralisation du pouvoir de l’UE sous la direction de Berlin. L’une des mesures proposées dans cet esprit est, entre autres, la suppression du droit de veto dans l’UE. sur les questions de politique étrangère. Cette réforme peut avoir lieu soit en modifiant les traités à l’unanimité et en les ratifiant dans tous les pays de l’UE, soit en suivant une procédure spéciale (dite passerelle), qui évite de modifier les traités mais nécessite également l’unanimité.

Henri Jordan

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