les gens n’ont pas besoin de notre réprimande, mais de l’amitié et du témoignage

L’Église naît là où il y a fraternité et communauté, et non là où se trouve la poussière des fonctionnaires – a déclaré Mgr Damian Muskus OFM lors du pèlerinage pénitentiel des prêtres de l’archidiocèse de Cracovie au sanctuaire de Saint-Pierre. Jean-Paul II Comme il l’a souligné, l’évangile doit aujourd’hui être prêché « face à face ».

Dans son homélie, Mgr Muskus a fait référence aux mots « Je ne suis pas venu appeler les justes à la conversion, mais les pécheurs ». Comme il l’a souligné, ils résument la mission de Jésus et le sens de la vocation sacerdotale. L’ecclésiastique a noté que la plupart des pasteurs se concentrent sur les « justes et pieux ». – Mais cette compréhension de votre mission n’est-elle pas une manifestation de la recherche de la paix et du confort ? Ne nous sentons-nous pas plus à l’aise lorsque nous sommes entourés de personnes passionnées et engagées à qui nous savons à quoi nous attendre, sur qui nous pouvons compter ? N’est-il pas plus facile pour nous de regarder non pas des cœurs mais des dossiers, non des visages mais des chiffres ? – a-t-il demandé, ajoutant que se concentrer sur une multitude de responsabilités peut être une forme de justification de la réticence au changement. Il a appelé cette attitude « le programme minimum sacerdotal ».

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L’évêque auxiliaire de Cracovie s’est également demandé si le temps des « statistiques défavorables, de la disparition de l’autorité spirituelle, de la fonte des communautés et de l’indifférence croissante » n’est pas « un appel à une plus grande attention à ceux qui sont vraiment mauvais aujourd’hui ». « Cette fois, c’est peut-être comme ouvrir les portes de l’église – non pas dans l’attente que quelqu’un franchisse leur seuil, mais pour que nous puissions nous-mêmes les quitter lorsque Jésus sortira pour rencontrer Lévi », a-t-il ajouté.

Comme il l’a noté, Jésus envoie des personnes qui souvent « ne peuvent pas être considérées comme des catholiques exemplaires » et dont les modes de vie ou les opinions professées peuvent être choquants. « Ces gens n’ont pas besoin de moralisation, de responsabilisation, sans parler des réprimandes de la chaire qui leur parviennent indirectement, principalement par le biais des médias, et sont contre-productives. Ce ne sont PAS des personnes qui ont besoin de présence, de liens, de relations amicales et, surtout, de témoignage, a souligné le prédicateur.

L’arrêt de Jésus, photo d’Anna Gorzelan

– Aujourd’hui, l’évangile doit être prêché face à face, et non à distance de l’église. Parfois, il faut se salir pour atteindre les gens qui ont besoin d’un bon mot et d’espoir comme de l’oxygène. Il faut risquer un voyage dans l’inconnu, s’asseoir à une table avec des gens de renommée fatale, partager du pain, de la gentillesse avec eux. L’église est formée là où il y a fraternité et camaraderie, pas là où se trouve la poussière bureaucratique, a-t-il dit.

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Mgr Muskus a estimé qu’il y a deux façons de répondre aux nouveaux défis. La première est semblable à l’attitude des pharisiens, qui s’affirment dans un sens de la perfection et regardent les autres avec méfiance. – Mais conduira-t-elle à l’épanouissement de la vie dans l’Église, ou provoquera-t-elle sa disparition accélérée ? – Il demandait.

La deuxième attitude consiste à sortir « du cadre auquel nous sommes habitués depuis des années » et à se mettre « à la recherche de nouveaux disciples, à la recherche de la brebis égarée ». – C’est pourquoi le Seigneur nous a choisis pour ne pas laisser de côté les personnes qui ont besoin d’espérance, pour être la médecine des malades. Nous pouvons le leur donner. Avec l’évangile entre nos mains, avec Jésus lui-même, nous avons tout, a-t-il assuré.

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À la fin, Mgr Muskus a rappelé aux prêtres que l’aumône de carême de cette année, donnée par les prêtres lors du pèlerinage, « a le visage d’un enfant particulier, dont nous pouvons regarder les yeux et sourire ». Comme il l’a souligné, le don du prêtre peut vraiment changer la vie de la petite Zosia Pająk de Skawinki, qui souffre de SMA. – Que ce don sacerdotal qui est le nôtre devienne un symbole de regarder des personnes spécifiques et leurs histoires, de tendre la main à ceux qui ne vont pas bien et d’apporter de l’espoir là où il manque – a-t-il encouragé.

Le pèlerinage de carême des prêtres de l’archidiocèse de Cracovie a lieu dans le sanctuaire de St. Jean-Paul II à Cracovie, le sanctuaire de la Passion-Mariale à Kalwaria Zebrzydowska et les églises du Sacré-Cœur de Jésus à Nowy Targ et du Cœur Immaculé de Marie à Trzebinia-Siersz.

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Régine Martel

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