Le supercalculateur American Frontier installé au Oak Ridge National Laboratory (ORNL) s’est hissé en tête du Top500 (liste des systèmes informatiques les plus rapides au monde), qui traite les données à une vitesse supérieure à un exaflop.
Il s’agit d’un système basé sur l’architecture HPE Cray EX235a, alimenté par des processeurs AMD EPYC 64C 2 GHz, qui contient un nombre record de plus de 8 730 000 cœurs de calcul. Ainsi, Frontier a propulsé le supercalculateur japonais Fugaku à la deuxième place, qui au cours des deux dernières années consécutives a été premier du classement Top500 avec un résultat de 442 PFlops (test HPL).
Les trois premiers après les systèmes Frontier et Fugaku sont fermés par le nouveau système finlandais Lumi. Il s’agit d’un autre système basé sur l’architecture HPE Cray EX (la plus grande d’Europe), qui a une performance de 151,9 Pflops et utilise un peu plus de 1 110 100 cœurs. Le deuxième système le plus puissant d’Europe se trouve en France. Il s’agit d’un supercalculateur Adastra qui ferme les dix systèmes informatiques les plus rapides au monde. Sa performance est de 46,1 Pflops.
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La Chine et les États-Unis continuent de dominer la liste Top500 avec respectivement 173 et 126 supercalculateurs. La liste montre également que les processeurs AMD sont actuellement la technologie de choix lors de la conception de systèmes HPC. Ces processeurs incluent également les 10 meilleurs ordinateurs Perlmutter (septième) et Selene (huitième).
L’analyse de la liste Top500 montre qu’Ethernet (226 machines) domine toujours la catégorie des technologies de mise en réseau, devant la technologie Infiniband (196 machines). La troisième place de ce classement est occupée par la technologie Omnipath (40 machines).
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