Les groupes ouvriers protestent depuis plusieurs années contre l’âge minimum de la retraite. Au lieu de cela, ils ont exigé que le salarié soit obligé de travailler un nombre obligatoire de jours afin de commencer à percevoir l’allocation et de mettre fin à sa carrière professionnelle. La décision d’Erdogan leur convient bien.

C’était une démarche dans le cadre d’une campagne pour regagner un soutien affaibli par l’inflation, une baisse du taux de change de la lire et une forte baisse du niveau de vie, souligne Rzeczpospolita.

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Lors de son discours, Erdogan a rappelé que trois conditions étaient éligibles à la retraite en Turquie : le nombre de jours de cotisations payées, la durée de la couverture sociale et l’âge approprié. La décision du Président supprime cette troisième condition.

Le règlement que nous avons mis en place couvre ceux qui ont déjà rempli les deux premières conditions, mais qui attendent la retraite uniquement en raison de leur âge, a expliqué le président, cité par l’agence Europa Press.

La décision du président de la Turquie signifie que ceux qui présentent au moins 7 200 jours de cotisation (équivalent à 20 ans) auront droit à la retraite.

Jusqu’à présent, l’âge de la retraite en Turquie était de 58 ans pour les femmes et de 60 ans pour les hommes. Il y a actuellement 13,9 millions de retraités en Turquie. On ne sait pas encore combien coûtera le nouveau système, mais Erdogan a déclaré que 2,25 millions de personnes pourraient prendre leur retraite immédiatement.

À titre de comparaison, en Norvège, en Suède, au Danemark, en France, en Allemagne, en Espagne, en Grèce, en Italie et en Croatie, les gens travaillent jusqu’à 67 ans. De même, dans notre région, l’âge de la retraite est plus élevé – en République tchèque 67 ans, en Slovaquie 62 ans, en Hongrie 65 ans, dans les États baltes 65 ans. En Pologne, il est de 65 ans pour les hommes et de 60 ans pour les femmes.