Un responsable du département d’État américain a déclaré que Washington était prêt à « s’entendre rapidement » avec l’Iran. Il a rappelé que Téhéran avait assuré à plusieurs reprises qu’il était prêt pour la mise en œuvre du nouvel accord. « Voyons si vos actions vont de pair avec vos paroles », a-t-il ajouté.

Cependant, un représentant de haut rang du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré à IRNA que « l’Iran n’en est pas au stade où il est question de finaliser l’accord ». Cependant, il a déclaré que la délégation iranienne « a fourni des informations sur ses commentaires initiaux sur la proposition de l’UE » et que d’autres réactions seront présentées après « d’autres discussions en Iran ».

Quelques jours plus tôt, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Naser Kanani, avait déclaré qu’après avoir examiné le projet de compromis, présenté par Borrell le 26 juillet, qui vise à reprendre les négociations pour relancer l’accord nucléaire de 2015, l’Iran était optimiste quant à la reprise des négociations.

L’accord de 2015 contenait des restrictions sur les activités nucléaires de l’Iran en échange de la levée des sanctions internationales précédemment imposées au pays. En 2018, les États-Unis se sont retirés de l’accord et les responsables iraniens ont réagi en brisant les restrictions nucléaires imposées par le traité.

Les pourparlers de l’Iran avec la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Chine et la Russie, et indirectement avec les États-Unis, sur la reprise de l’accord nucléaire, qui a commencé à Vienne en 2021, se poursuivent par intermittence depuis 11 mois, mais n’ont jusqu’à présent pas réussi à apporter un accord.