L’église ne peut pas être missionnaire


Mgr Galbas, photo : PAP/Zbigniew Meissner

L’église ne peut pas être missionnaire. Tout le monde n’ira pas en mission, mais aucun baptisé ne peut refuser une mission. La mission, qui signifie la disponibilité à partager sa foi avec ceux qui sont proches – a rappelé Mgr Adrian Galbas aux personnes réunies lors du 10e Congrès missionnaire à Turza Śląska.

La rencontre a été suivie par des représentants des œuvres missionnaires paroissiales : enfants, jeunes et adultes. Il y avait environ 170 personnes au total. Pendant la sainte messe. chaque groupe a été invité à donner une fleur à l’autel – symbole des œuvres et des bonnes actions qu’ils ont réussi à accomplir. la messe a été présidée par Mgr Adrian Galbas, coadjuteur de l’archidiocèse de Katowice. Il a rappelé que le but premier du congrès est de remercier les missionnaires et leur difficile travail quotidien. « Ce sont des gens courageux. Ils éprouvent les mêmes difficultés que les prêtres et les laïcs travaillant en Pologne, sauf qu’elles sont souvent plus grandes, multipliées par une cuisine différente, un climat différent, une langue différente, un style pastoral différent, l’éloignement, le manque de beaucoup d’amis. , la solitude, l’incapacité de nous rejoindre pour le dîner et les anniversaires et l’incapacité non seulement de regarder Netflix, mais aussi parfois d’envoyer un simple SMS – nommé l’archevêque.

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Les missionnaires n’ont pas acheté de tour à l’office de tourisme

Il a dit l’avoir vu de ses propres yeux lorsqu’il a rendu visite aux Pallotins en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou au Congo. Il a parlé de la polyvalence des missionnaires.

« Ils doivent connaître non seulement les sermons et les confessions, mais aussi la construction, la mécanique, la cuisine, le pansement et la couture. Ils le font sans trop parler. Quand je rencontre les missionnaires (…), je n’entends pas de plaintes, de déceptions ou de plaintes – il a souligné qu’il les remerciait pour leur travail.

Mgr Galbas a rappelé qu’il peut sembler trivial de dire que les missionnaires ont besoin de soutien, mais c’est une tâche fondamentale pour les communautés qui envoient des missionnaires. Tant dans la dimension matérielle, car « on ne part pas en mission pour gagner de l’argent », que dans la dimension spirituelle.

– Ils ont aussi besoin d’un soutien spirituel ; la certitude que puisqu’ils ne sont pas là pour eux-mêmes, mais pour l’Église et non pour eux-mêmes, ils n’ont pas acheté un voyage dans un office de tourisme vers des pays exotiques, mais pour construire l’Église, ils sont pris en charge par l’Église qui a envoyé eux. , se souvient-il.

Il a remarqué que le soutien spirituel est très généreux et constant. – Combien cela aide quand ils savent que quelqu’un prie pour eux, quelqu’un s’agenouille pour eux devant le Saint-Sacrement. A des milliers de kilomètres d’eux : à Katowice, Gorzyce et Siemianowice, à Pszczyn et Jastrzębie et dans de nombreux endroits de leur diocèse mère, a-t-il confirmé. Comme l’a souligné Mgr Galbas, le but du congrès est aussi de faire prendre conscience à tous que les missions sont une vocation universelle.

L’église ne peut pas être missionnaire. Le Seigneur ressuscité, rencontrant ses disciples, ne se soucie pas des préjugés. Il ne les tient pas pour responsables, il ne commence pas par déverser des reproches qu’ils n’ont pas fait leurs preuves, qu’ils ont fui la croix, qu’ils n’ont pas crié à la foule rassemblée autour de Pilate, qu’ils se sont révélés être de vains lâches . Le Christ, qui vient à eux, a un seul message : Allez, a-t-il souligné.

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Régine Martel

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